Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a souligné, dans des tweets, les relations de "fraternité et de respect mutuel" entre son pays et la Somalie.
"Le Qatar continuera à soutenir l'unité, la stabilité, la souveraineté et le bien-être du peuple somalien", a-t-il ajouté.
La rencontre est intervenue près d'un an après le début de la crise du Golfe qui a vu certains voisins arabes du Qatar rompre avec lui en lui reprochant de soutenir des mouvements extrémistes et de leur préférer l'Iran.
وصل فخامة الرئيس محمد عبدالله محمد "فرماجو" رئيس #جمهورية_الصومال_الفيدرالية، مساء اليوم الأحد، إلى #الدوحة، في زيارة رسمية من المقرر أن تستغرق يومين، يجري خلالها مباحثات رسمية مع حضرة صاحب السمو الشيخ تميم بن حمد بن خليفة آل ثاني أمير دولة #قطر الشقيقة.⬇https://t.co/yAkrHHGTBz pic.twitter.com/3CNWSRwaqA
— Foreign Affairs 🇸🇴 (@MofaSomalia) 13 mai 2018
La Somalie a refusé de prendre parti dans ce conflit, mais a rejeté un accord entre l'opérateur maritime émirati DP World de Dubaï et la République autoproclamée du Somaliland sur la gestion du port de Berbera, stratégiquement situé sur le golfe d'Aden, dans le nord-ouest de la Somalie.
Le mois dernier, la Somalie a intercepté un avion et saisi 10 millions de dollars en espèces appartenant aux Emirats arabes unis et annulé un programme bilatéral de coopération militaire.
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Mais les Émirats, riche Etat pétrolier du Golfe, ont contesté cette version des faits, assurant que l'argent était destiné à soutenir financièrement l'armée somalienne et que le personnel à bord de l'avion avait été agressé par les services de sécurité somaliens.
Avec AFP