La Fifa maintient l'amende contre Jeffrey Webb

Jeffrey Webb lors d'un sommet de la Concacaf, Philadelphie, le 12 mars 2015.

Jeffrey Webb, ancien dirigeant de la Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes et l'un des protagonistes du scandale de corruption de la Fifa, devra bien s'acquitter d'une amende d'un million de francs suisses, a jugé la Fifa.

M. Webb, 53 ans, reconnu coupable notamment de "conflit d'intérêt" et "corruption", avait été suspendu à vie en septembre 2016 par la justice interne de la Fifa qui lui avait aussi infligé une amende de 1 million de francs suisses.

M. Webb avait fait partiellement appel de la décision, contestant seulement l'amende de 1 million de francs suisses.

Lundi, la Fifa a annoncé que sa Commission de recours avait rejeté l'appel partiel, confirmant ainsi la décision prise par la chambre de jugement de la commission d'éthique de la Fifa.

Arrêté à Zurich puis extradé aux Etats-Unis, l'ancien patron de la Concacaf avait plaidé coupable devant la justice américaine de malversations, fraude, racket et blanchiment d'argent.

M. Webb avait trouvé un arrangement, acceptant de payer plus de 6,7 millions de dollars d'amende (5,4 M EUR) dans le cadre de sa condamnation.

La date de l'audience où sa peine doit être fixée a déjà été repoussée à plusieurs reprises. Elle est désormais fixée au 7 septembre prochain.

Au total, la justice américaine a inculpé 42 responsables du football mondial, essentiellement des Sud-Américains mais aussi des Américains comme Chuck Blazer, décédé en juillet après avoir livré de précieuses informations au FBI.

Trois seulement ont été jugés aux Etats-Unis, dont deux jugés coupables en décembre dernier et placés en détention: l'ancien patron de la puissante fédération brésilienne, José Maria Marin, et l'ancien président de la fédération paraguayenne et de la confédération sud-américaine (Conmebol), Juan Angel Napout.

Les autres ont soit plaidé coupable et attendent leur sentence, soit ils ont été jugés dans leur pays. D'autres encore ont réussi à éviter leur extradition aux Etats-Unis, comme l'ancien vice-président de la Fifa Jack Warner, de Trinité-et-Tobago.


Avec AFP