La crise Arabie/Iran s'étend et inquiète la communauté internationale

인도 뭄바이에서 하트 모양의 밸런타인데이 풍선을 파는 소년이 계단에 앉아있던 연인에게 풍선을 팔지 못한 후 뛰어 내려오고 있다.

La communauté internationale s'inquiète de plus en plus de l'aggravation de la crise entre l'Iran et l'Arabie saoudite, qui s'est étendue mardi avec la décision du Koweit de rappeler son ambassadeur à Téhéran.

Voisin et allié traditionnel de Ryad, le Koweït est devenu le cinquième pays arabe à rompre ou à réduire ses relations avec la République islamique d'Iran, après l'Arabie, Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Soudan.

Le Koweït a rappelé son ambassadeur pour protester contre les attaques contre les missions diplomatiques saoudiennes en Iran à la suite de l'exécution du chef religieux chiite saoudien Nimr al-Nimr samedi en Arabie.

Téhéran a minimisé mardi l'effet de ces annonces, affirmant que c'est l'Arabie qui en pâtira le plus.

"La rupture des relations par l'Arabie saoudite et ses vassaux n'a aucun effet sur le développement de l'Iran", a affirmé Mohammad Bagher Nobakht, le porte-parole du gouvernement iranien.

Cette escalade entre les deux rivaux chiite et sunnite est suivie avec une profonde inquiétude par la communauté internationale qui craint qu'elle n'accentue encore la déstabilisation et les conflits du Moyen-Orient. Washington, Moscou et les pays européens les ont appelés au calme.

"La crise dans les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran est très préoccupante" et pourrait entraîner "une série de conséquences néfastes dans la région", a mis en garde l'ONU.

Avec AFP