"Sous l'égide de l'envoyé spécial de l'ONU en Libye Ghassan Salamé, un accord de cessez-le-feu a été conclu et signé aujourd'hui pour mettre fin à toutes les hostilités, protéger les civils et sauvegarder les biens publics et privés".
Under the auspices of SRSG @GhassanSalame, a ceasefire agreement was reached + signed today to end all hostilities, protect civilians, safeguard public and private property + reopen Meitiga Airport in #Tripoli #Libya pic.twitter.com/0J5bu4OsLq
— UNSMIL (@UNSMILibya) 4 September 2018
La tâche de la Manul s'annonce ardue compte tenu du nombre de belligérants impliqués dans des combats qui ont fait au moins 50 morts et 138 blessés, selon un dernier bilan officiel arrêté lundi soir.
Les combats ont provoqué le déplacement de 1.825 familles qui se sont réfugiées dans des villes voisines ou dans d'autres quartiers plus sûrs, dans la capitale libyenne, selon le ministère des Affaires des déplacés dépendant du GNA.
SRSG @GhassanSalame speaking at #Tripoli security meeting: today does not aim to fix all the #Libya’n capital’s security problems; it seeks to agree on a broader framework on the way to start addressing these issues. pic.twitter.com/AQsAMPd51A
— UNSMIL (@UNSMILibya) 4 September 2018
Un tiers des familles coincées dans les combats ont refusé de quitter leurs maisons par crainte d'actes de pillage et de vols.
Une grande partie des familles restées sur place ont un besoin urgent de nourriture et d'eau, selon un rapport de ce ministère qui fait état d'attaques contre les secouristes et de "vol" d'ambulances, sans préciser les auteurs de ces agressions.
Le rapport s'attend à une nouvelle vague de déplacés si les combats se rapprochent du centre de la capitale.
Les combats opposent des groupes venus de Tarhouna et Misrata (ouest) à des groupes armés tripolitains théoriquement sous l'autorité du GNA.
Mais cet exécutif est accusé de s'être livré à des milices, dont dépend sa sécurité et celle de Tripoli, depuis son entrée en fonctions en mars 2016.
Depuis la chute de régime de Mouammar Kadhafi en 2011, Tripoli est sous la coupe de milices en quête d'argent et de pouvoir et qui se livrent à une lutte acharnée pour la domination de la capitale.
Avec AFP