L'opposition burundaise accepte de dialoguer avec Nkurunziza

Un policier va se mttre à l'abri après avoir lancé des grenades lacrymogènes aux manifestants à Bujumbura, Burundi, le 2 juin 2015.

Ils sont au nombre de 17, les partis et organisations politiques qui ont signé mercredi une déclaration dans laquelle ils s’engagent à poursuivre le dialogue. Pendant ce temps, la police a étouffé toute tentative de manifestation.

Ces formations affirment vouloir une "organisation d'élections libres, apaisées, transparentes et crédibles partis et organisations politiques".

Leur engagement au dialogue fait suite à la recommandation du report des élections au Burundi faite par les chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est réunis le week-end dernier à Dar es Salam.

L'un des signataires de la déclaration de l’opposition, Charles Nditije du parti Uprona, a indiqué que "la question du 3e mandat de Nkurunziza reste non négociable"Pour nous la question du 3e mandat de Nkurunziza reste non négociable, mais comme les chefs d'État de la région ont formalisé un cadre de dialogue, nous sommes prêts à discuter de cette question autour d'une table". "Pour nous la question du 3e mandat de Nkurunziza reste non négociable, mais comme les chefs d'État de la région ont formalisé un cadre de dialogue, nous sommes prêts à discuter de cette question autour d'une table". "Mais comme les chefs d'État de la région ont formalisé un cadre de dialogue, nous sommes prêts à discuter de cette question autour d'une table", a-t-il précisé selon l’AFP.

Les chefs d’Etat de la région ont en effet proposé un report des élections au moins jusqu'à la mi-juillet des élections. Peu avant leur recommandation, la Commission nationale électorale indépendante burundaise avait reporté au 5 juin les législatives et les communales alors que la présidentielle devrait avoir lieu le 26 juin.

Déjà, un dialogue discret s'est tenu du 5 au 28 mai à Bujumbura sous l’égide de l'ONU, incluant des représentants de la société civile, de partis politiques, d'organisations religieuses et du gouvernement, s'est tenu du 5 au 28 mai à Bujumbura.

L’opposition s’en était retirée après l’assassinat d’un opposant leader du mouvement contestataire. Suspendues à plusieurs reprises, ses discussions ont particulièrement buté sur l'arrêt des manifestations et le retrait de la candidature de Nkurunziza.