Calme relatif ce mercredi à Bangui

Une mosquée prise d'assaut dans Bangui, 10 décembre 2013

A Bossangoa, 50.000 déplacés ont désespérément besoin d'aide.
Après la visite de François Hollande mardi soir à Bangui, le calme était relatif ce mercredi à Bangui. Aucun pillage n’a été signalé et les habitants commencent timidement à sortir de chez eux.

Les opérations de désarmement se poursuivent et l’armée française affirme que la plupart des ex-Seleka ont été cantonnés. On a appris ce mercredi que, dans des circonstances encore floues, l’ancien chef des opérations de la Seleka a été tué mardi par les forces françaises dans le quartier Miskine.

Le général Mahamat Saleh est mort avec deux de ses gardes du corps selon les ex-rebelles. L’armée française confirme les accrochages dans la capitale centrafricaine mais ne fournit aucun bilan.

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Le colonel Michel Narkoyo, le chef de la gendarmerie centrafricaine


On note donc une accalmie à Bangui où la Croix Rouge poursuit son délicat travail de collecte des corps suite aux affrontements débutés la semaine dernière.

Officiellement, 466 corps ont été ramassés dans la capitale centrafricaine mais le bilan pourrait légèrement augmenter selon Antoine Mbao Bogo, le président de la Croix Rouge centrafricaine.

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Antoine Mbao Bogo joint par Nicolas Pinault


Autre ville qui a un peu disparu de l’actualité mais où la situation humanitaire reste dramatique, Bossangoa. Sur place, 50.000 déplacés sont toujours entassés dans l’évêché. Ces personnes ont plus que jamais besoin d’aide."De la nourriture et des habits", explique à la VOA l’évêque de Bossangoa, Mgr Nestor Nongo Aziagbia.

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Mgr Nestor Nongo Aziagbia joint par Nicolas Pinault