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Le nouveau chef du Pentagone n'est pas pour la torture


Le général James Mattis, membre du corps des marines américain à la retraite, lors de son audition de confirmation devant le Comité des services armés du Sénat, le 12 janvier 2017.
Le général James Mattis, membre du corps des marines américain à la retraite, lors de son audition de confirmation devant le Comité des services armés du Sénat, le 12 janvier 2017.

Le général James Mattis est favorable au maintien des règles américaines actuelles pour les interrogatoires des prisonniers, qui prohibent l'utilisation de la torture.

Dans une interview à ABC, le président Donald Trump s'était déclaré convaincu que la simulation de noyade était efficace pour interroger des prisonniers, mais qu'il s'en remettait au secrétaire à la Défense et au chef de la CIA pour savoir s'il fallait la rétablir.

"La position (du général Mattis) n'a pas changé" depuis son processus de confirmation au Sénat, a déclaré Jeff Davis, le porte-parole du Pentagone.

En réponse à une question écrite des sénateurs, le général Mattis avait alors déclaré "soutenir totalement" les règles américaines sur les méthodes d'interrogatoire des prisonniers, contenues dans le manuel de terrain de l'US Army, l'armée de terre américaine.

Ces règles font désormais référence pour toute les autorités américaines, y compris la CIA. Elles excluent la simulation de noyade et les autres pratiques assimilées à de la torture.

"Je soutiens ces règles depuis leur préparation et leur promulgation en 2006", avait-il souligné.

Le chef du Pentagone "a dit qu'il respecterait, et qu'il est déterminé à soutenir, la loi internationale sur les conflits armés, la convention de Genève et les lois américaines, et cela ne change pas", a également souligné Jeff Davis.

Le porte-parole du Pentagone a par ailleurs indiqué que le département de la Défense n'avait pas reçu "d'ordre ou de directive" pour préparer des zones de sécurité en Syrie, évoquées par Donald Trump sur ABC.

Le président américain voit ces zones de sécurité comme le moyen de maintenir les réfugiés en Syrie et d'éviter qu'ils ne cherchent à partir vers l'Europe.

L'établissement de zones de sécurité où les Syriens chassés de chez eux par la guerre pourraient se réfugier sans crainte d'être attaqués a été discutée à de multiples reprises sous l'administration de Barack Obama.

Mais les militaires américains ont constamment souligné qu'il faudrait des moyens militaires très importants pour les faire respecter.

"Pour l'instant notre préoccupation en Syrie est ce qu'elle a toujours été: dégrader et vaincre le groupe Etat islamique", a souligné jeudi le capitaine Davis.

Avec AFP

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