Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Sept morts dans des affrontements entre l'armée et des rebelles ougandais en RDC


Des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) en patrouille à Oicha le 18 avril 2015. (Charly Kasereka/VOA)
Des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) en patrouille à Oicha le 18 avril 2015. (Charly Kasereka/VOA)

Sept personnes ont été tuées lors d'affrontements la nuit de samedi à dimanche entre l'armée congolaise soutenue par les Casques bleus et des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF) dans la localité d'Oïcha, dans l'est de la République démocratique du Congo.

"Des affrontements entre les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et les ADF ont fait trois morts parmi les assaillants, deux militaires FARDC sont tombés au front et deux civils ont été tués", dont un enseignant, a déclaré dimanche à l'AFP le lieutenant Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région.

"Un militaire FARDC et un Casque bleu sont grièvement blessés", a ajouté l'officier, précisant que les FARDC avaient répliqué à une attaque des ADF en fin de journée de samedi.

Oïcha, située sur la route Beni-Kisangani, chef lieu du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, et d'autres agglomérations de la zone sont le théâtre d'une série de massacres, souvent à l'arme blanche, qui ont coûté la vie à plus de 600 civils depuis octobre 2014.

Rebelles musulmans ougandais présents dans l'est de la RDC depuis 1995, les ADF sont accusés par le gouvernement congolais et la mission de l'ONU, la Monusco, d'être responsables de ces tueries.

Cette appréciation est remise en cause par un récent rapport du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York, selon lequel les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces tueries, mais au côté d'autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l'armée régulière.

En dépit des efforts de stabilisation déployés par la communauté internationale et les autorités congolaises, l'est de la RDC, en particulier le Kivu, reste déchiré par la violence depuis la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003).

Avec AFP

XS
SM
MD
LG