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Quand la NBA s'enflamme sur les transferts


Gregg Popovich, entraîneur des Spurs San Antonio, embrasse Kobe Bryant (24), pivot de Lakers de Los Angeles avant un match de basket, à San Antonio, 6 février 2016.
Gregg Popovich, entraîneur des Spurs San Antonio, embrasse Kobe Bryant (24), pivot de Lakers de Los Angeles avant un match de basket, à San Antonio, 6 février 2016.

Deux contrats à 100 millions de dollars et plus : la NBA s'est enflammée avec des sommes astronomiques pour les prolongations de joueurs de second rang (le Français Rudy Gobert et du Néo-Zélandais Steven Adams), conséquence d'une inflation des salaires de NBA dopée par l'explosion des droits TV.

Utah Jazz a versé 105 millions de dollars (96 M EUR) pour poursuivre l'aventure avec Gobert pendant quatre saisons. De même, le Thunder d'Oklahoma City a déboursé 100 millions de dollars pour garder Adams pendant quatre saisons supplémentaires. Oklahoma a également prolongé Victor Oladipo, pour 86 millions de dollars.

Des chiffres qui n'ont été confirmés par aucune des deux franchises, mais ont circulé dans les médias américains.

Tant le Jazz que le Thunder était pressés par le temps : toutes deux avaient jusqu'à lundi soir pour faire prolonger leurs pépites, sous peine de les voir s'en aller enrichir les effectifs de clubs rivaux.

Rarement des sommes ont atteint un tel niveau pour des joueurs de second rang. Il va toutefois falloir s'y habituer avec la période de prospérité que traverse actuellement la NBA.

Avec le nouvel accord sur les droits TV, entré en vigueur cette saison, le championnat nord-américain de basket-ball s'assure des revenus de 2,7 milliards de dollars jusqu'en 2025, contre 930 millions dans le précédent contrat !

L'inflation des salaires devrait se poursuivre, car le plafond salarial par équipes a été relevé et une nouvelle répartition des recettes entre propriétaires et joueurs (49%-51% actuellement) est en cours de négociation et devrait être encore plus favorable aux joueurs.

- Gobert devant Pogba -

Rudy Gobert, arrivé au Jazz en 2013 pour un contrat initial de 5,5 millions de dollars sur quatre ans, n'a jamais atteint les play-offs de NBA avec la franchise de Salt Lake City.

Ses statistiques (11 rebonds, dont 7,5 défensifs) et ses prestations ont tout de même convaincu les dirigeant de Utah de le faire prolonger, pour un pont d’or : quatre saisons de plus, 105 millions de dollars à en croire les médias américains et un salaire annuel de 23,6 millions d'euros.

"C'est un joueur unique. Il est très apprécié, car c'est un défenseur intraitable. Sous ses dessous calmes, il a beaucoup de personnalité. Il a beaucoup d'ambition aussi", prévient Aaron Falk, le journaliste du Salt Lake Tribune qui couvre l'actualité du Jazz.

Cette prolongation lui permet de devenir le sportif français le mieux payé au monde, loin devant le footballeur Paul Pogba, ses 18,9 millions d'euros annuels et son titre de joueur le plus cher de l'histoire après son transfert à Manchester United pour 105 millions d'euros.

A titre de comparaison, Tony Parker, référence française en NBA avec ses quatre titres et quinze saisons sous le maillot de San Antonio, émarge en 2016-17 à 14,4 millions de dollars, mais "TP" a 34 ans.

Avec AFP

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