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Un parti islamiste décline l'offre de participer au gouvernement en Algérie


Le président Abdelaziz Bouteflika de l'Algérie, 4 mai 2017.
Le président Abdelaziz Bouteflika de l'Algérie, 4 mai 2017.

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste) a décliné l'offre du président algérien Abdelaziz Bouteflika de participer à un gouvernement élargi, dont la formation est en cours, a annoncé samedi son président.

La direction de ce parti, réunie vendredi en session extraordinaire, a rejeté cette offre à une "écrasante majorité", a précisé M. Abderrazak Makri lors d'une conférence de presse.

"S'il n'y avait pas eu de fraude aux élections législatives, le MSP aurait accepté de participer au prochain gouvernement", a-t-il expliqué.

Après le scrutin législatif du 4 mai, marqué par une très forte abstention, ce dirigeant avait accusé les deux partis au pouvoir d'avoir fraudé massivement.

Ces élections ont permis au Front de libération nationale, de M. Bouteflika, et au Rassemblement national démocratique, de l'ex-Premier ministre et directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia, de conserver la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Le MSP, qui se réclame des Frères musulmans, n'a plus fait partie d'un gouvernement de M. Bouteflika depuis les législatives de mai 2012.

La nouvelle équipe gouvernementale doit être formée après l'installation, prévue mardi, de la nouvelle Assemblée nationale, selon la presse algérienne.

D'après la presse, le Rassemblement de l'espoir de l'Algérie de l'ancien ministre islamiste Amar Ghoul, farouche partisan du président Bouteflika, et le Mouvement populaire algérien de l'ancien ministre Amara Benyounès, également fervent soutien du chef de l'Etat, devraient entrer au gouvernement.

Avec AFP

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