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Centrafrique: un Casque bleu sénégalais tué à Bangui


Une patrouille de la Minusca dans une rue à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)
Une patrouille de la Minusca dans une rue à Bria, en Centrafrique, le 21 février 2017. (VOA/Freeman Sipila)

Un Casque bleu sénégalais a été tué à Bangui "par des individus armés non identifiés", a indiqué jeudi la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui a ouvert une enquête pour "déterminer les circonstances" de sa mort.

"L'agression a eu lieu mercredi soir et le Casque bleu est décédé quelques heures plus tard à l'hôpital de la Minusca où il avait été transporté d'urgence", a précisé dans un communiqué la mission onusienne.

La Minusca "indique qu'une enquête a immédiatement été ouverte pour faire toute la lumière sur cet horrible incident et déterminer les circonstances exactes" dans lesquelles il s'est produit, précise le communiqué, qui affirme que le Casque bleu a été tué par des "individus armés non identifiés".

Le Casque bleu était en civil non loin de la base de la Minusca en plein centre de la capitale centrafricaine, a précisé à l'AFP une source onusienne.

"La Minusca rappelle que porter atteinte à la vie d'un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre", précise-t-elle en présentant ses condoléances "à la famille de la victime, à son contingent et à son pays, le Sénégal".

Début janvier, deux Casques bleus marocains avaient été tués dans le sud-est de la Centrafrique par des hommes armés qui avaient attaqué leur convoi. Un troisième Casque bleu bangladais avait été tué dans le nord-ouest alors que son convoi avait essuyé des tirs.

Un Casque bleu sénégalais avait déjà été tué à Bangui en juin dernier dans des circonstances indéterminées.

La Minusca compte près de 12.500 hommes en Centrafrique. Un calme relatif est revenu à Bangui, mais des groupes armés sont encore actifs dans l'intérieur du pays.

La Centrafrique peine à se relever du conflit provoqué par le renversement en 2013 du président François Bozizé par la coalition de la Séléka prétendant défendre les droits des 20% de musulmans, entraînant une contre-offensive des milices anti-balakas majoritairement chrétiennes.

Avec AFP

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