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Un pro-Kabila accuse Katumbi d'avoir une "identité confuse" en RDC


Le porte-parole André-Alain Atundu à Kinshasa, le 20 décembre 2016.
Le porte-parole André-Alain Atundu à Kinshasa, le 20 décembre 2016.

Un partisan du président congolais Joseph Kabila a accusé mardi son adversaire Moïse Katumbi, qui affirme avoir été empêché de rentrer en République démocratique du Congo pour se présenter à l'élection présidentielle, d'avoir une "identité confuse".

"Moïse Katumbi a une identité confuse du fait d'avoir renoncé à la nationalité italienne sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement", a déclaré à la presse le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu.

L'avocat parisien de M. Katumbi, Eric Dupond-Moretti, a réfuté cette accusation de double nationalité, interdite par la loi congolaise.

Par ailleurs, les partisans de l'ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba ont mis en garde contre l'invalidation de sa candidature à l'élection prévue le 23 décembre.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), M. Bemba est poursuivi dans une affaire annexe de subornation de témoins par la CPI.

>> Lire aussi : RDC: un pro-Kabila accuse Katumbi d'avoir une "identité confuse"

"La corruption et la subornation des témoins sont deux concepts différents", a plaidé devant la presse une partisane de M. Bemba, la députée Eve Bazaiba.

Le président Joseph Kabila, qui ne peut pas se représenter, a désigné un dauphin, laissant espérer par sa décision de respecter la Constitution un apaisement dans le processus électoral.

Plusieurs mouvements citoyens se sont néanmoins inquiétés mardi dans un communiqué "d'un processus électoral chaotique qui est loin de garantir la transparence et la liberté de vote".

Ces mouvements (Lucha, Filimbi...) ont annoncé un suivi quotidien de l'actualité électorale (electionsrdcongo.com) pour mettre "à la disposition de tous des informations de qualité sur le dit processus".

Enfin, la commission électorale a indiqué qu'elle ne solliciterait pas l'assistance technique de la Mission des Nations unies (Monusco).

"Notre budgétisation du déploiement du matériel et du personnel en vue des élections est basée sur l'hypothèse zéro assistance internationale en termes de logistique et de transport", a déclaré un haut responsable à plusieurs journalistes dont l'AFP.

Avec AFP

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