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Obama défend sa politique chinoise et attaque Romney


Le président Obama et le vice-président Joe Biden à Charlotte
Le président Obama et le vice-président Joe Biden à Charlotte
Une autre preuve que l’économie sera un thème-clé de la campagne électorale américaine cette année : le président Barack Obama a évoqué, dans son discours d’acceptation, la question des relations commerciales avec la Chine. Il a défendu la politique de son administration dans ce domaine tout en s’interrogeant sur l’expérience de son adversaire républicain Mitt Romney en politique étrangère.

Barack Obama a dit que son administration s’est élevée contre les pratiques commerciales déloyales de la Chine. Il a aussi souligné le « renouvellement de l’engagement » des Etats-Unis dans la région Asie-pacifique.

Le président Obama à Charlotte
Le président Obama à Charlotte
« A travers le monde, nous avons renforcé nos vieilles alliances et forgé de nouvelles coalitions pour empêcher la prolifération des armes nucléaires. Nous avons réaffirmé notre pouvoir à travers le Pacifique, et nous nous sommes élevés contre la Chine au nom de nos travailleurs », a dit le président Obama, qui a fait allusion à la Chine à quatre reprises dans son discours.

M. Romney accuse le chef de l’exécutif américain d’être faible à l’égard de la Chine, de permettre à ce pays de « tricher » en dérobant la propriété intellectuelle américaine, en sous-évaluant sa monnaie et en accordant à ses entreprises des subventions illégales. La Chine traite M. Obama comme « une carpette », a dit, de son côté, Paul Ryan, colistier de Romney.

Bien qu’il ait promis une grande fermeté à l’égard de la Chine, M, Obama ne l’a qualifiée de « manipulatrice de monnaie » ; ce que M. Romney promet de faire dès son premier jour à la Maison-Blanche s’il est élu.

Mitt Romney à la Convention de son parti à Tampa, en Floride
Mitt Romney à la Convention de son parti à Tampa, en Floride
Cependant, le président américain a vivement critiqué la politique économique chinoise et introduit contre la Chine des plaintes commerciales très remarquées, qui ont suscité le courroux de Pékin.

Tout au long de la campagne électorale, le président Obama a tenté de présenter M. Romney comme un novice en politique étrangère.

« Mon adversaire et son colistier sont nouveaux en politique étrangère. A les entendre, ils veulent nous ramener à l’ère de la fanfaronnade et des gaffes qui nous ont coûté si cher », a-t-il expliqué.

Le président des Etats-Unis a ajouté : « vous n’êtes pas tout à fait prêt pour la diplomatie avec Pékin si vous ne pouvez pas vous rendre aux jeux olympiques sans insulter notre plus proche alliée », une allusion au tollé suscité, cette année, en Grande-Bretagne par Mitt Romney lorsqu’il avait exprimé, à Londres, des doutes quant aux chances de réussite des jeux olympiques de la capitale britannique.
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