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Niger : Kassoum Moctar, ex-ministre proche de l'opposition, candidat à la présidentielle


Kassoum Moctar (VOA)
Kassoum Moctar (VOA)

Il y a désormais cinq candidats officiellement investis pour la présidentielle de février 2016. Kassoum Moctar, 37 ans, du parti Convergence pour la République, a été ministre de la Communication de 2009 à 2010.

Un ex-ministre de la Communication du Niger, Kassoum Moctar, a été investi candidat à la présidentielle de début 2016, a annoncé lundi 16 novembre son parti.

Son investiture porte à cinq le nombre de candidats officiellement déclarés à ce jour au scrutin présidentiel, dont le premier tour couplé à des législatives est programmé le 21 février 2016.

"Notre président Kassoum Moctar a été investi candidat aux élections présidentielles de 2016 à l'issue d'un congrès samedi à Zinder (centre) ", indique un communiqué du parti Convergence pour la république (CPR).

Kassoum Moctar, âgé de 37 ans et considéré comme proche de l'opposition, a occupé le poste de ministre de la Communication de 2009 à 2010.

En 2011, il a été élu président du Conseil de Maradi, une ville du sud-est et capitale économique du Niger. Accusé de "corruption" présumée à la municipalité de Maradi, il a été incarcéré durant six mois à Kollo, près de Niamey, avant de bénéficier, fin mai, d'une liberté provisoire accordée par la justice.

Deux candidats poursuivis pour trafic de bébés

Outre M. Moctar, quatre autres personnalités se sont officiellement déclarées candidates : l'actuel président Mahamadou Issoufou, l'ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, Abdou Labo, ex-ministre de l'Agriculture et Hama Amadou, l'ex-président du Parlement.

Abdou Labo - qui a bénéficié d'une liberté provisoire et M. Amadou sont tous deux poursuivis pour un trafic international de bébés.

Hama Amadou a été arrêté samedi dès sa descente d'avion à Niamey à son retour au Niger après un an d'exil en France. Il a été écroué dans une prison à Filingué au nord-est de la capitale, selon son parti.

Opposant au président Issoufou, Hama Amadou a quitté le Niger fin août 2014 après que les députés eurent autorisé son audition par la justice dans l'affaire présumée de trafic international de bébés. Il a toujours dénoncé un "dossier politique" alors que le gouvernement parle d'un "dossier de droit commun".

Avec AFP

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