Avertissement de l'agence de notation américaine Moody's : les Etats-Unis pourraient être privés de leur note « Aaa » si le Congrès et la Maison-Blanche ne parviennent pas à se mettre d'accord en 2013 sur un moyen de stabiliser, puis de réduire, le ratio de la dette publique au produit intérieur brut (PIB) du pays.
Dans un communiqué publié mardi, Moody’s souligne qu’il est impératif que le Congrès et la Maison-Blanche offrent des mesures spécifiques pour assainir le budget, faute de quoi l’agence de notation abaissera la note d’un cran.
En d’autres mots, Moody’s rappelle que si l’administration Obama et les parlementaires ont pu retarder l’échéance en se contentant jusqu’à présent de relever le plafond de la dette publique, Washington devra éventuellement payer ses factures, qui chaque mois deviennent de plus en plus salées.
Mais les Etats-Unis sont en pleine campagne électorale et à l’approche de la présidentielle du 6 novembre, le président Barack Obama et son rival républicain Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts, s’accusent mutuellement de n’être pas l’homme qu’il faut pour redresser l’économie et améliorer le sort de la classe moyenne.
Le dernier rapport du département du Travail, montrant une légère baisse du taux de chômage et la création de 96.000 emplois le mois dernier dans le secteur privé, a fait l’objet de beaucoup de commentaires ce week-end. Romney parle de tragédie tandis que le président Obama souligne que les mesures prises par son administration ont mis les États-Unis sur la bonne voie, après qu’il eut hérité d’une économie au bord de la catastrophe, en janvier 2009.
Dans un communiqué publié mardi, Moody’s souligne qu’il est impératif que le Congrès et la Maison-Blanche offrent des mesures spécifiques pour assainir le budget, faute de quoi l’agence de notation abaissera la note d’un cran.
En d’autres mots, Moody’s rappelle que si l’administration Obama et les parlementaires ont pu retarder l’échéance en se contentant jusqu’à présent de relever le plafond de la dette publique, Washington devra éventuellement payer ses factures, qui chaque mois deviennent de plus en plus salées.
Mais les Etats-Unis sont en pleine campagne électorale et à l’approche de la présidentielle du 6 novembre, le président Barack Obama et son rival républicain Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts, s’accusent mutuellement de n’être pas l’homme qu’il faut pour redresser l’économie et améliorer le sort de la classe moyenne.
Le dernier rapport du département du Travail, montrant une légère baisse du taux de chômage et la création de 96.000 emplois le mois dernier dans le secteur privé, a fait l’objet de beaucoup de commentaires ce week-end. Romney parle de tragédie tandis que le président Obama souligne que les mesures prises par son administration ont mis les États-Unis sur la bonne voie, après qu’il eut hérité d’une économie au bord de la catastrophe, en janvier 2009.