Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

La majorité présidentielle dénonce les marches contre Kabila


Des badauds regardent des manifestants lors d'une marche contre Kabila qui appelle à sa démission, le 21 janvier 2018 à Kinshasa.
Des badauds regardent des manifestants lors d'une marche contre Kabila qui appelle à sa démission, le 21 janvier 2018 à Kinshasa.

La majorité pro-Joseph Kabila en République démocratique du Congo a qualifié lundi d'"égarement démocratique" les marches initiées la veille par des catholiques contre le maintien au pouvoir du président.

"La majorité présidentielle dénonce la marche du 21 janvier comme une initiative vaine et vaniteuse", a déclaré son porte-parole André-Alain Atundu lors d'une conférence de presse au lendemain de ces marches interdites dont la répression a fait au moins six morts d'après les Nations unies, deux d'après les autorités.

Le porte-parole André-Alain Atundu lors d'un entretien avec l'AFP, à Kinshasa, le 20 décembre 2016.
Le porte-parole André-Alain Atundu lors d'un entretien avec l'AFP, à Kinshasa, le 20 décembre 2016.

"Dieu merci, c'est le cas de le dire, les catholiques dans l'ensemble n'ont pas suivi cet égarement démocratique, ni la population d'ailleurs", a ajouté M. Atundu.

"La date de l'élection présidentielle est maintenant connue, le 23 décembre 2018, et donc à quoi ça sert de marcher contre quelqu'un qui est en train d'honorer l'engagement de toute la classe politique?", a-t-il déclaré en défense du président Kabila dont le second mandat a pris fin le 20 décembre 2016.

Les organisateurs des marches, un "comité laïc de coordination" proche de l'église, demande, comme l'épiscopat, au président de déclarer publiquement qu'il ne briguera pas un troisième mandat, ce que lui interdit la Constitution.

Marche du 21 janvier à Goma
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:01:48 0:00

"Il l'a fait solennellement au Congrès, devant l'Assemblée nationale et le Sénat, et même dans l'accord" de la Saint-Sylvestre 2016, affirme M. Atundu interrogé sur cette revendication.

Des opposants comme Moïse Katumbi accusent les proches du président de préparer un référendum pour permettre président de rester au pouvoir.

"Le référendum initié par la majorité présidentielle, par les signataires de l'accord du 31 décembre 2016, je n'y crois pas. Mais le référendum en tant que droit du peuple souverain est constitutionnel", a répondu M. Atundu, de nouveau interrogé sur cette accusation.

Marche du 21 janvier à Bukavu (vidéo)
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:01:03 0:00

Avec AFP

XS
SM
MD
LG