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La Cour suprême indienne autorise une IVG tardive pour une fille de 13 ans violée


La Cour suprême indienne, à Delhi, le 29 juin 2016.
La Cour suprême indienne, à Delhi, le 29 juin 2016.

La Cour suprême en Inde a autorisé un avortement tardif pour une fille de 13 ans violée, alors qu'elle était enceinte de 27 semaines, estimant qu'accoucher serait trop traumatique pour elle.

La loi indienne n'autorise l'avortement au-delà de 20 semaines de grossesse que lorsque la vie de la mère ou de l'enfant est en danger, mais les tribunaux ont dû récemment statuer sur plusieurs cas de filles très jeunes ayant été violées - des cas où la jeune fille met souvent longtemps à oser avouer la grossesse.

La jeune fille de 13 ans avait été violée par un collègue de son père. Lorsqu'elle a enfin été vue par un docteur, elle était déjà enceinte de 27 semaines, et donc au-dela de la limite légale.

Les parents se sont immédiatement adressés à la Cour suprême, tout en portant plainte contre le violeur, qui a été arrêté.

Récemment, la Cour avait refusé la demande d'avortement tardif d'une fille de 10 ans, également violée, sur la foi des témoignages de médecins estimant que l'opération pourrait lui être fatale.

Le nombre de demande de ce type a augmenté ces derniers mois. Les militants des droits des femmes estiment que la loi devrait étendre au moins à 24 semaines de grossesse l'autorisation d'avortement en cas de viol, car les victimes mettent souvent longtemps à oser rapporter les faits.

L'Inde enregistre un nombre impressionnant de cas d'assaut sexuel sur mineurs, avec 20.000 cas signalés à la police en 2015.

Avec AFP

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