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L'ONU s'inquiète de l'afflux de combattants sud-soudanais en RDC


Vue aérienne de la forêt de Garamba dans le Haut Uele, nord-est de la RDC, 21 février 2009.
Vue aérienne de la forêt de Garamba dans le Haut Uele, nord-est de la RDC, 21 février 2009.

Les Nations Unies se sont inquiétées lundi des conséquences de l'afflux de combattants sud-soudanais dans l'est de la République Démocratique du Congo, pour la stabilité de cette région ébranlée par les conflits armés depuis plus de vingt ans.

La Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) souligne dans un communiqué qu'elle poursuit, avec "le siège des Nations unies" à New York, "les discussions avec le gouvernement de la RDC [et] les organisations sous-régionales afin qu'une issue favorable soit trouvée à cette situation qui pourrait devenir une menace pour la paix en RDC".

Dans ce texte, la Monusco dit avoir porté secours depuis le 17 août à 634 ressortissants sud-soudanais présents dans le parc de la Garamba, réserve naturelle du nord-est de la RDC frontalière du Soudan du Sud.

La Monusco affirme avoir "extrait" ces personnes du parc dans le cadre d'une "opération d'assistance à but humanitaire".

"Leurs armes [ont été] récupérées et gardées à la Monusco", ajoute le communiqué. "Cette opération a pour objectif d'apporter de l'assistance aux personnes étant dans un état critique mais aussi aux populations civiles qui pourraient en être victimes", sachant qu'"il resterait à ce jour environ 134 personnes à extraire du parc".

Mercredi, le siège des Nations unies a révélé que la Monusco avait aidé à transporter en lieu sûr pour qu'ils y soient soignés plus d'une centaine de partisans "mal en point" de l'ancien vice-président soudanais Riek Machar qui s'étaient réfugiés en RDC.

Ces combattants, de même que leur chef, avaient été chassés de Juba, la capitale sud-soudanaise, à la suite de violents combats contre l'armée du président Salva Kiir en juillet. M. Machar, blessé, avait lui-même été pris en charge par la Monusco en RDC avant d'être remis aux autorités congolaises. Il se trouve actuellement à Khartoum.

Classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité (dans la catégorie "en péril"), le parc de la Garamba sert de refuge depuis plusieurs années à divers groupes armés congolais ou étrangers.

Avec AFP

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