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Au moins 34 enfants meurent en deux jours dans un hôpital en Inde


Le Premier ministre Narendra Modi reçoit les honneurs militaires à New Delhi, Inde, 25 juillet 2017.
Le Premier ministre Narendra Modi reçoit les honneurs militaires à New Delhi, Inde, 25 juillet 2017.

Les enfants décédés avaient été admis à l'hôpital Baba Raghav Das, dans le district de Gorakhpur, dans l'Uttar Pradesh, l'Etat le plus peuplé du pays, gouverné par le parti de droite Bharatiya Janata Party du Premier ministre Narendra Modi.

Au moins trente-quatre enfants sont morts en deux jours dans un hôpital public du nord de l'Inde, a annoncé vendredi la police, des médias locaux mettant en cause le manque de réserves d'oxygène dans l'établissement.

"L'hôpital a indiqué que 23 enfants sont morts jeudi et 11 aujourd'hui. Pour le moment, ce sont les seules informations dont nous disposons", a déclaré à l'AFP par téléphone un haut responsable de la police locale, Satyarth Aniruddha Pankaj. "Une enquête est en cours".

Les enfants décédés avaient été admis à l'hôpital Baba Raghav Das, dans le district de Gorakhpur, dans l'Uttar Pradesh, l'Etat le plus peuplé du pays, gouverné par le parti de droite Bharatiya Janata Party du Premier ministre Narendra Modi.

Selon plusieurs médias locaux, les enfants sont morts après que la société fournissant l'oxygène eut mis fin à ses services, apparemment en raison du non-paiement de factures se montant à plusieurs millions de roupies.

Un magistrat local, V K Srivastava, a cependant affirmé que l'hôpital disposait de suffisamment d'oxygène en réserve : "les décès ne sont pas dus au manque d'oxygène, contrairement à ce qui pu être rapporté. La livraison d'oxygène a été interrompue hier (jeudi) mais l'hôpital dispose de suffisamment de bonbonnes en réserve", a-t-il dit à l'AFP.

"De nombreux cas graves sont confiés à cet hôpital, qui enregistre chaque jour la mort d'une dizaine d'enfants. Une équipe a été mise en place pour étudier cette affaire", a-t-il précisé.

Les hôpitaux publics indiens sont souvent débordés et au bord du point de rupture : les patients doivent faire face à de longues listes d'attente, même pour des interventions simples, et sont contraints à partager des lits.

De ce fait, ceux qui le peuvent évitent les hôpitaux publics et se tournent vers les clinique privées, même si une consultation privée coûte ne moyenne 1.000 roupies (plus de 13 euros), une somme énorme pour les millions d'Indiens qui vivent avec moins de deux euros par jour.

Avec AFP

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