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Deux à 20 ans de prison requis au Burkina contre des militaires de l’ex- RSP


Des soldats de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors d’une tentative de coup d’Etat à Ouagadougou, Burkina Faso, 29 septembre 2015.
Des soldats de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors d’une tentative de coup d’Etat à Ouagadougou, Burkina Faso, 29 septembre 2015.

Le parquet militaire a demandé au tribunal de condamner le sergent-chef Ali Sanou et le sergent Ollo Stanislas Silvère, cerveaux présumés de l'attaque du dépôt d'armes de janvier 2016,  "à une peine d'emprisonnement ferme de 20 ans".

Le parquet militaire de Ouagadougou a réquisitoire des peines allant de deux à vingt ans de prison à l'encontre d'une vingtaine de soldats burkinabè jugés depuis une semaine pour "complot"

Ces militaires, dont une dizaine de membres de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, sont accusés d'avoir attaqué un dépôt d'armes en janvier 2016.

Estimant "établi (...) le complot militaire", le parquet militaire a demandé au tribunal de condamner les cerveaux présumés de l'attaque du dépôt d'armes, le sergent-chef Ali Sanou et le sergent Ollo Stanislas Silvère, "à une peine d'emprisonnement ferme de 20 ans".

"15 ans de prison ferme" ont été demandés contre six soldats et 10 ans contre six autres.

Trois ans de prison ferme ont été requis contre quatre ex-soldats, poursuivis pour "désertion à l'étranger en temps de paix", et "deux ans" ferme pour l'unique civil du groupe, poursuivi pour "recel de malfaiteurs".

Les plaidoiries débutées mardi en fin de journée devaient se poursuivre mercredi.

Fort de quelque 1.300 hommes, le RSP, unité d'élite de l'armée burkinabè, était la garde prétorienne du président Blaise Compaoré, chassé par la rue fin octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.

Le RSP a été dissous pour avoir tenté le 17 septembre 2015, sous la direction du général Gilbert Diendéré, un coup d'État contre le gouvernement de transition mis en place après la chute de M. Compaoré.

A la mi-janvier, dix-neuf membres de ce corps d'élite, qui avaient projeté de libérer des collègues emprisonnés après le putsch raté de septembre 2015, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison ferme.

Avec AFP

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