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Des millions d’Africaines, toujours menacées par l’excision forcée


Au Kenya, une fillette brandit une affiche contre l'excision
Au Kenya, une fillette brandit une affiche contre l'excision
Selon un nouveau rapport de l’UNICEF, la majorité de la population des pays où se concentrent les mutilations génitales féminines ou l’excision s’oppose à ces pratiques néfastes. Néanmoins, plus de 125 millions de femmes et de filles ont subi ces pratiques, et 30 millions de filles risquent encore d'être mutilées au cours de la prochaine décennie.
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Pour parvenir à ces conclusions, l’UNICEF a mené des enquêtes dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où les mutilations sexuelles perdurent.

Ces pratiques « constituent une violation du droit des filles à la santé, au bien-être et à l’autodétermination », a rappelé Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l’UNICEF.

Dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), Claudia Cappa, une experte de l’UNICEF, précise que « le déclin de la pratique a été particulièrement marqué dans certains pays, tels que par exemple le Kenya », mais également en République centrafricaine (RCA) et en Tanzanie.

Difficile d’identifier les facteurs qui pourraient avoir joué un rôle dans ce déclin, ajoute Mme Cappa. Il y a eu des changements au plan démographique, dit-elle, mais aussi au plan législatif, les pays africains adoptant des lois contre ces pratiques néfastes à la santé des femmes. Finalement, les communautés sont plus conscientes du problème, dit-elle.

Néanmoins, des obstacles persistent, constate le rapport de l’UNICF. Si certaines populations sont contre les mutilations sexuelles, un sentiment d’obligation sociale persiste, et fait qu’elles ne sont pas abandonnées. D’autant que les communautés considèrent souvent qu’il s’agit d’une affaire « de femmes », ce qui fait que les hommes hésitent à soulever le problème.
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