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Election présidentielle le 20 avril 2019 en Afghanistan


Des soldats américains et de l'OTAN à Kaboul, en Afghanistan, le 24 septembre 2017.
Des soldats américains et de l'OTAN à Kaboul, en Afghanistan, le 24 septembre 2017.

L'Afghanistan organisera l'élection présidentielle le 20 avril prochain, pour choisir le successeur d'Ashraf Ghani, élu en 2014, a annoncé la Commission Electorale Indépendante.

Ce scrutin aura lieu six mois après les élections législatives prévues le 20 octobre en dépit de l'insécurité qui prévaut dans le pays. M. Ghani pourrait s'y présenter, en quête d'un deuxième mandat présidentiel.

"Compte tenu de la loi et après avoir considéré les différents aspects opérationnels, financiers, administratifs, sécuritaires et météorologiques et après consultation avec les partis politiques, la société civile et les observateurs du scrutin, la date de l'élection présidentielle a été fixée au 20 avril 2019", a déclaré à la presse le président de la Commission, Abdul Badi Sayad.

L'IEC a affirmé récemment que 9 millions d'électeurs - sur un potentiel estimé de 14 millions - s'étaient inscrits sur les listes électorales ouvertes en avril.

Mais ce chiffre laisse de nombreux observateurs dubitatifs en raison de l'insécurité, des nombreuses attaques contre les centres d'enregistrement menées par les talibans et le groupe Etat islamique et du manque d'enthousiasme après un précédent scrutin entaché de fraudes.

>> Lire aussi : Le contrôle des autorités sur le territoire reste limité en Afghanistan

"La sécurité est une question dont nous espérons qu'elle sera résolue alors. De son côté, l'IEC est déterminée à assurer la transparence et l'intégrité des scrutins législatif et présidentiel", a assuré le porte-parole de la Commission, Abdul Aziz Ibrahimi.

En 2014, l'élection présidentielle avait été marquée par de nombreuses irrégularités. Ashraf Ghani et son rival Abdullah Abdullah étaient arrivés dans un mouchoir de poche et s'étaient tous deux déclarés vainqueurs.

L'issue du scrutin avait été tranchée par les Etats-Unis en faveur d'Ashraf Ghani aux termes d'un accord de partage du pouvoir jamais réellement appliqué, qui aurait dû faire d'Abdullah en 2016 le Premier ministre.

Avec AFP

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