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Trois hommes ont tenté de forcer un barrage près de la présidence burkinabè


Le président burkinabè Roch Marc Christian Kabore dans son Palais présidentiel, à Ouagadougou, le 28 novembre 2017.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kabore dans son Palais présidentiel, à Ouagadougou, le 28 novembre 2017.

Trois individus ont tenté sans succès de forcer un barrage à Ouagadougou, dans la zone de la présidence du Burkina Faso, dans la nuit de samedi à dimanche.

Deux se sont enfuis, le troisième a été arrêté mais il a été abattu après avoir tenté de s'emparer de l'arme d'un de ses gardiens, selon une source sécuritaire.

Les attaques de Ouagadougou ont fait sept morts parmi les forces de sécurité, selon un dernier bilan, et ont été revendiquées samedi soir par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda disant agir en représailles à une opération militaire française antijihadiste au Mali.

Attaque de Ouagadougou au moins 9 assaillants et 7 militaires burkinabè tués (vidéo)
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D'autres assaillants "jihadistes ont peut-être pu s'enfuir" après l'attaque de l'état-major, situé dans le quartier très fréquenté du grand marché de Ouagadougou, selon la source gouvernementale.

Les autorités ont de "très forts soupçons" qu'il y ait "des infiltrés dans l'armée" qui ont renseigné les jihadistes pour l'attaque de l'état-major, a ajouté la source burkinabè.

En effet l'explosion de la voiture piégée qui a précédé l'assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l'état-major de la force antijihadiste du G5 Sahel. La réunion a été changée de salle au dernier moment, évitant un carnage.

Avec AFP

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