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Une association culturelle soutient les enfants de la rue à N’Djamena


Enfants de la rue et jeunes démunis placés dans le centre Dakouna Espoir, Tchad, 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)
Enfants de la rue et jeunes démunis placés dans le centre Dakouna Espoir, Tchad, 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)

Une association culturelle, Tchad-Star, a lancé le projet "Dakouna Espoir" pour venir en aide aux enfants de la rue et aux jeunes démunis de N’Djamena, la capitale tchadienne.

Les membres de cette association, qui œuvre depuis quatre ans, initient des danses dans les espaces publics comme un moyen d’attraction de ces enfants pour les placer dans un centre d’accueil.

"Dakouna Espoir", au service des enfants de la rue
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Une centaine d’enfants de la rue et des jeunes démunis sensibilisés à travers la danse ont été placés dans le centre d’accueil et de réinsertion sociale.

Ce centre est situé dans le 7e arrondissement, le plus grand de la capitale.

Aléva Ndavogo Jude, directeur artistique de Tchad-Star, le 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)
Aléva Ndavogo Jude, directeur artistique de Tchad-Star, le 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)

Aléva Ndavogo Jude, directeur artistique de l’association Tchad-Star en est le gérant.

Il précise qu'il n’y a pas que de la danse au centre "Dakouna Espoir", mais aussi de la formation professionnelle dans les domaines tels que la menuiserie, la couture et la mécanique, pour aider ces enfants à se prendre en charge dans l’avenir.

Quelques jeunes sont réinscrits à l’école."On a, au total, 62 enfants dans le centre. Dix ont été réintégrés dans leurs familles respectives. Quinze enfants sont en formation professionnelle. Les enfants qui font plus de trois ans dans la rue sont inscrits à l’école. Sur les 27 inscrits, 24 passent en classe supérieure, trois jeunes sont inscrits au lycée, deux passent en classe supérieure", explique Aléva Ndavogo Jude.

Dr. Viviane Van Steirteghem, représentante de l'Unicef au Tchad, le 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)
Dr. Viviane Van Steirteghem, représentante de l'Unicef au Tchad, le 30 juillet 2019. (VOA/André Kodmadjingar)

La représentante de l’Unicef au Tchad, Dr. Viviane Van Steirteghem, qui a rendu visite à ces pensionnaires, conseille au responsable du centre de penser à reconstituer le lien familial de ces enfants.

Selon elle, "même quand ce lien familial peut être assez compliqué, l’enfant devrait appartenir à une famille et les enfants qui appartiennent à ce centre devraient faire l’exception".

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