La jeune fille a nié être à l'origine de cet incendie survenu le 2 septembre dans un dortoir du lycée Moi, un établissement renommé qui accueille environ 1.000 adolescentes âgées pour la plupart de 14 à 18 ans, dans le quartier de Kibera à Nairobi.
Selon une source proche de l'enquête, ayant requis l'anonymat, la police a découvert sur le téléphone de la suspecte des messages sur un groupe WhatsApp, dans lesquels elle faisait part de son intention de faire brûler l'école à quatre de ses amies.
Selon les enquêteurs, l'adolescente était en colère, reprochant à ses parents de l'avoir envoyée dans ce lycée plutôt que celui de son choix.
Les corps des neuf lycéennes étaient trop brûlés pour être reconnaissables et n'ont été identifiés que grâce à une analyse ADN, qui s'est achevée mardi.
Avec AFP