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Un soldat tué dans l'attaque contre la prison de haute sécurité


Un gendarme nigérien se tient près des motocyclettes calcinées utilisées par les assaillants, devant la prison de Koutoukale, près de Niamey, suite à une attaque le 17 octobre 2016.
Un gendarme nigérien se tient près des motocyclettes calcinées utilisées par les assaillants, devant la prison de Koutoukale, près de Niamey, suite à une attaque le 17 octobre 2016.

Un soldat nigérien a été tué lundi dans l'attaque contre la prison de Koutoukalé (50 km au nord de Niamey), établissement le mieux gardé du Niger où sont détenus des djihadistes, selon un bilan officiel publié mardi.

"Côté ami : un mort", précise le ministère nigérien de l'Intérieur dans un communiqué transmis à l'AFP.

Le soldat tué était un sous-officier de la Garde nationale qui a succombé à ses blessures, a confié à l'AFP une source sécuritaire.

Un premier bilan des autorités établi lundi peu après l'attaque ne faisait état d'aucune victime parmi les forces nigériennes.

Selon ce nouveau bilan, les forces nigériennes ont "récupéré une roquette et plusieurs munitions" que les assaillants "ont abandonné sur place", ainsi qu'un des deux véhicules de Médecins sans frontières (MSF), volés le 2 mai plus au nord, dans la zone de Banibangou et à bord duquel ils étaient venus à Koutoukalé.

Une source sécuritaire avait affirmé à l'AFP que le raid a été mené par "une dizaine d'assaillants armés" mais qu'il avait échoué "car les forces de sécurité étaient déjà au courant d'une éventuelle attaque".

"Les terroristes ont ouvert le feu sur les gardes d'un poste avancé du dispositif de sécurisation de la prison", avait affirmé une autre source sécuritaire à l'AFP.

La prison de Koutoukalé est considérée comme la plus sûre du pays.

Les autorités y gardent les détenus les plus dangereux et notamment les éléments djihadistes des groupes sahéliens ou du groupe nigérian djihadiste Boko Haram.

En octobre 2016, la prison avait déjà fait l'objet d'une attaque spectaculaire avec des assaillants venus à moto et munis d'explosifs. Elle avait aussi été repoussée.

Cette attaque avait été revendiquée par l'organisation Etat islamique au grand Sahara (EIGS).

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