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Un policier burkinabè blessé lors d'une double attaque dans le Centre-Nord


Des éléments forces de sécurité burkinabè se tiennent près du corps d'un suspect jihadiste abattu à Ouagadougou, le 22 mai 2018.
Des éléments forces de sécurité burkinabè se tiennent près du corps d'un suspect jihadiste abattu à Ouagadougou, le 22 mai 2018.

Un policier burkinabè a été blessé dans l'attaque du commissariat de Pissila, localité située à 130km au nord de Ouagadougou, où un poste de gendarmerie a également été attaqué dans la nuit de lundi à mardi.

"Des individus armés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi, le commissariat de police de Pissila. Un policier a été blessé et le poste incendié", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire.

"Le poste de gendarmerie de Ouanobia, non loin de Pissila, a également été attaqué dans la même nuit, subissant également d'énormes dégâts", a ajouté la même source.

Cette attaque a engendré la fermeture spontanée des établissements scolaires de Pissila, ont indiqué à l'AFP des habitants.

"Nous invitons les acteurs de l'enseignement à reprendre les cours et à ne pas céder à la peur et à la panique parce que (...) la situation est maîtrisée", a lancé la gouverneur de la région du Centre nord, Nandy Somé.

"Il y a un bon déploiement de la sécurité pour assurer la protection des biens et des personnes et leurs permettre de vaquer sereinement à leur occupation", a-t-elle assuré.

Le Burkina Faso, pays sahélien pauvre, est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières attribuées à des groupes jihadistes.

D’abord concentrées dans le nord du pays, elles ont ensuite frappé la capitale et d’autres régions, notamment l’est.

Attribuées principalement au groupe Ansaroul Islam et au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ces attaques ont fait depuis 2015 plus de 300 morts, selon un comptage de l’AFP.

Des exercices de simulation d'attaques terroristes ont débuté lundi sur différents "sites sensibles" à Ouagadougou, où se tient le plus grand festival de cinéma africain, le Fespaco.

La semaine dernière, une trentaine de "terroristes" ont été tués lors d’une opération terrestre et aérienne menée contre des groupes jihadistes dans l’est du Burkina Faso, selon l'état-major général des armées.

Début février, en riposte à une attaque qui avait tué 14 civils dans le nord, l’armée avait mené des raids terrestres et aériens dans trois provinces du Nord, où elle a affirmé avoir tué 146 jihadistes.

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