Un nombre croissant d’enfants sans-papiers font face à des procédures d’expulsion devant les tribunaux américains. Certains, venus d’Amérique centrale, ont été interceptés à la frontière avec le Mexique; d’autres, venus d’Europe et d’Afrique, sont simplement restés dans le pays après l’expiration de leurs visas.
Or, les lois sur l’immigration accordent une protection spéciale à ces enfants en situation irrégulière aux Etats-Unis, même si un avocat ne leur est pas commis d’office. D’où le rôle d’une ONG comme « Safe Passage Project », basée à New York.
« Le mois dernier, il y avait un enfant de 3 ans menacé d’expulsion », explique Lenni Benson, fondatrice de Safe Passage. « En face de lui : le procureur, le juge, et son interprète qui, dans ce cas, était sa grand-mère. Si Safe Passage n’avait pas été présent, personne n’aurait été là pour aider à guider ce garçon et sa grand-mère à travers les méandres de notre système judiciaire ».
Les services d’immigration n’inquiètent pas d’habitude les moins de 18 ans. Mais, selon ce professeur de droit, tout a changé et s’est même accéléré sous l’administration Obama.
Seuls les jeunes Mexicains peuvent être refoulés immédiatement. Les autres enfants sont confiés à des proches et, s’ils n’en ont pas, à des familles américaines. Ou bien, ils sont envoyés dans des centres de détention des services d’immigration pour mineurs.
« La plupart des jeunes que nous avons rencontrés ont peur de retourner chez eux: pas seulement à cause d’une pauvreté étouffante, mais à cause de dangers réels dans leurs communautés d’origine », dit Mme Benson.
Ousmane Barry, âgé aujourd’hui de 16 ans est venu de la Guinée avec parents quand il avait 8 ans. Depuis, ses parents sont morts et il vit avec une tante et un oncle dans le Bronx à New York. Grâce à Safe Passage, il a maintenant un permis de séjour permanent.
« Ça signifie beaucoup pour moi, parce que maintenant je peux sortir du pays et revenir, aller visiter comme je le veux mon pays. Je peux y aller, et revenir », souligne-t-il.
Cette année, plus de 60.000 adolescents vont encore tenter de traverser la frontière avec le Mexique dans le but de réaliser le rêve américain.
Or, les lois sur l’immigration accordent une protection spéciale à ces enfants en situation irrégulière aux Etats-Unis, même si un avocat ne leur est pas commis d’office. D’où le rôle d’une ONG comme « Safe Passage Project », basée à New York.
« Le mois dernier, il y avait un enfant de 3 ans menacé d’expulsion », explique Lenni Benson, fondatrice de Safe Passage. « En face de lui : le procureur, le juge, et son interprète qui, dans ce cas, était sa grand-mère. Si Safe Passage n’avait pas été présent, personne n’aurait été là pour aider à guider ce garçon et sa grand-mère à travers les méandres de notre système judiciaire ».
Les services d’immigration n’inquiètent pas d’habitude les moins de 18 ans. Mais, selon ce professeur de droit, tout a changé et s’est même accéléré sous l’administration Obama.
Seuls les jeunes Mexicains peuvent être refoulés immédiatement. Les autres enfants sont confiés à des proches et, s’ils n’en ont pas, à des familles américaines. Ou bien, ils sont envoyés dans des centres de détention des services d’immigration pour mineurs.
« La plupart des jeunes que nous avons rencontrés ont peur de retourner chez eux: pas seulement à cause d’une pauvreté étouffante, mais à cause de dangers réels dans leurs communautés d’origine », dit Mme Benson.
Ousmane Barry, âgé aujourd’hui de 16 ans est venu de la Guinée avec parents quand il avait 8 ans. Depuis, ses parents sont morts et il vit avec une tante et un oncle dans le Bronx à New York. Grâce à Safe Passage, il a maintenant un permis de séjour permanent.
« Ça signifie beaucoup pour moi, parce que maintenant je peux sortir du pays et revenir, aller visiter comme je le veux mon pays. Je peux y aller, et revenir », souligne-t-il.
Cette année, plus de 60.000 adolescents vont encore tenter de traverser la frontière avec le Mexique dans le but de réaliser le rêve américain.