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Trump s'en prend aux médias après les critiques sur les chants de ses supporters


Le président Donald Trump, alors candidat, en campagne électorale à Phoenix, Arizona, le 29 octobre 2016.
Le président Donald Trump, alors candidat, en campagne électorale à Phoenix, Arizona, le 29 octobre 2016.

Donald Trump a attaqué vendredi la couverture médiatique, qu'il a qualifiée de "dingue", des cris proférés par une centaine de ses partisans, qui ont demandé mercredi de "renvoyer" des Etats-Unis une élue démocrate d'origine somalienne.

"Renvoyez-la ! Renvoyez-la !", avaient scandé mercredi soir en Caroline du Nord des supporters du milliardaire républicain lors d'un de ses meetings, en visant l'élue à la Chambre des représentants Ilhan Omar, l'une des deux premières femmes musulmanes élues au Congrès américain.

Sous le feu des critiques depuis cette séquence, Donald Trump a répliqué vendredi en dénonçant l'"alliance malsaine" des médias avec ses opposants démocrates.

"C'est incroyable de voir comment les médias sont devenus fous à propos des chants +renvoyez-la+ dans une salle pleine... mais restent totalement calmes et acceptent les déclarations les plus ignobles et écoeurantes faites par les trois élues de gauche radicale", a tweeté Donald Trump.

"Les médias grand public, qui ont perdu toute crédibilité, sont officiellement ou officieusement devenus un morceau du Parti de Gauche Radicale Démocrate", a-t-il poursuivi. "C'est pathétique à regarder !"

Le président américain est engagé depuis le week-end dernier dans une bataille verbale avec plusieurs élues démocrates à la Chambre des représentants, dont Ilhan Omar, toutes issues de minorités, et à qui il intime de "quitter" les Etats-Unis si elles ne les "aiment pas".

Donald Trump avait tenté jeudi de se distancier des chants de ses partisans, sans convaincre : "Cela ne m'a pas plu. Je ne suis pas d'accord avec cela", a-t-il déclaré, assurant --contre toute évidence-- avoir essayé de les interrompre en reprenant rapidement la parole.

"Je suis convaincue que c'est un fasciste", a répondu jeudi Ilhan Omar, à propos du président américain. "Le cauchemar (de Donald Trump) est de voir une réfugiée somalienne parvenir au Congrès", a-t-elle lancé. "Nous allons continuer à être le cauchemar de ce président, parce que sa politique est un cauchemar pour nous".

La chambre basse du Congrès américain, à majorité démocrate, avait formellement condamné mardi lors d'un vote les "commentaires racistes" de Donald Trump.

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