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Kinshasa mets 420 taxis à la fourrière dans le cadre de la guerre contre les rapts


Un client descend d'un taxi collectif sur une artère principale de Kinshasa, le 09 octobre 2004
Un client descend d'un taxi collectif sur une artère principale de Kinshasa, le 09 octobre 2004

Kinshasa vit depuis plusieurs jours au rythme des barrages policiers qui traquent les taxis sous prétexte de lutter contre des cas d'enlèvements dans la capitale de la République démocratique du Congo, a annoncé samedi la police.

"Nous avons transféré à la fourrière 420 véhicules qui ne respectent pas la réglementation sur la couleur et le numéro d'immatriculation", a déclaré à l'AFP le général Sylvano Kasongo, chef de la police à Kinshasa.

"J'accorde un moratoire de deux jours à ceux qui traînent encore les pieds. A partir de lundi, la police procédera aux arrestations" des récalcitrants, a-t-il ajouté.

La police met les grands moyens contre les cas d'enlèvement à bord des taxis. Elle avait annoncé à la mi-mai l'interdiction des taxis de marque Toyota IST après des cas de rapt de passagers.

Depuis le début de l'opération mercredi, "la police a enregistré zéro cas d'enlèvement à Kinshasa et nous comptons aller jusqu'au bout", selon le chef de la police.

>> Lire aussi : Grève des transports en commun à Kinshasa

"En plus de la couleur jaune pour bien les distinguer, les taxis doivent afficher le numéro attribué par l'hôtel de ville", a-t-il précisé.

Les transports en commun représentent un des nombreux casse-tête de la vie quotidienne dans la mégapole de plusieurs millions d'habitants étendue plusieurs dizaines de kilomètres.

Le taxi est presqu'un privilège. Aux heures de pointe, des dizaines de Kinoises et Kinois s'entassent dans des mini-bus hors d'âge et pas toujours fiables dont certains portent le nom évocateur "d'esprit de mort". Ils sont peu à peu remplacés par des "esprits de vie".

Avec AFP

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