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Somalie: au moins 10 morts dans une attaque des shebab à Mogadiscio


La police somalienne et d'autres agents de sécurité enquêtent sur les lieux d'un attentat suicide à la bombe dans la capitale, Mogadiscio, le 1er octobre 2018.(Archives)
La police somalienne et d'autres agents de sécurité enquêtent sur les lieux d'un attentat suicide à la bombe dans la capitale, Mogadiscio, le 1er octobre 2018.(Archives)

Au moins dix personnes ont été tuées dans l'explosion d'un véhicule piégé jeudi soir suivie d'affrontements à l'arme automatique vendredi entre un commando des islamistes radicaux shebab et forces de sécurité à Mogadiscio, a appris de l'AFP de source sécuritaire somalienne.

"Nous n'avons pas le chiffre exact mais d'après les informations que nous avons, en l'état, plus de 10 personnes ont été tuées tandis que les opérations de secours sont toujours en cours", a déclaré à l'AFP un officier de la sécurité nationale, Abdirahman Ali

Ce dernier a toutefois averti qu'il s'agissait d'un bilan provisoire et que d'autres victimes pouvaient se trouver dans les gravats.

La zone était toujours bouclée et des coups de feu sporadiques se faisaient encore entendre à la mi-journée.

Un précédent bilan de source médicale faisait état de cinq mort et 60 blessés.

Suivant un modus operandi désormais éprouvé, les shebab, qui ont revendiqué l'attaque, ont fait explosé un véhicule piégé avec l'aide d'un kamikaze puis ont déployé un commando armé.

L'explosion a fortement endommagé le grand hôtel Maka Al-Mukarama, la cible revendiquée des shebab qui voulaient y tuer des officiels somaliens.

"Il y a eu un attentat-suicide suivi de tirs, dans lesquels les combattants moudjahidine ont visé les commandants et les responsables du gouvernement somalien qui habitent l'hôtel", selon un communiqué du groupe affilié à Al-Qaïda.

Le commando s'est ensuite réfugié dans un restaurant adjacent d'où ils affrontaient vendredi matin les forces de sécurité qui tentaient de les neutraliser.

Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebab ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.

Ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).

Avec AFP

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