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Situation "sous contrôle" après la réapparition de la peste à Madagascar


Des volontaires de la Croix-Rouge parlent aux villageois de l'épidémie de peste, à 30 miles à l'ouest d'Antananarivo, à Madagascar, le 16 octobre 2017.
Des volontaires de la Croix-Rouge parlent aux villageois de l'épidémie de peste, à 30 miles à l'ouest d'Antananarivo, à Madagascar, le 16 octobre 2017.

Le ministre malgache de la Santé a assuré jeudi que la situation était "sous contrôle" après l'annonce de premiers cas confirmés de peste de la saison, disant que les leçons avaient été tirées du lourd bilan de l'an dernier.

"Nous avons enregistré du 1er août jusqu'au 17 septembre treize cas suspects de peste, dont trois cas confirmés qui ont causé deux décès", a déclaré M. Yoël Rantomalala.

Le premier cas mortel a été identifié à Fiadanana, à quelque 300 km au sud de la capitale Antananarivo, le second dans le district d'Ambalavao (sud), à près de 500 km de la capitale.

"Pour l'instant, nous contrôlons la situation, on est sur la bonne voie", a insisté M. Rantomalala devant la presse.

La peste est endémique sur la Grande Ile et réapparaît presque chaque année depuis 1980 dans les zones rurales à la faveur de la saison des pluies.

L'an dernier, l'épidémie s'était déclarée dès le mois d'août et s'était exceptionnellement propagée aux grandes zones urbaines, dont la capitale Antananarivo, prenant de cours les autorités.

La contamination avait été finalement déclarée sous contrôle fin novembre, après avoir fait plus de 200 morts.

"On a tiré les leçons de l'épidémie de l'an dernier", a assuré M. Rantomalala, "l'an dernier au mois de septembre, on avait déjà eu 54 cas confirmés".

"Pour l'heure, il n'y a pas lieu de parler d'épidémie ni de restriction de toute réunion publique", a pour sa part assuré la représentante locale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Charlotte Ndiaye.

Des élections générales sont prévues le 7 novembre et le 19 décembre sur la Grande île.

La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme pulmonaire de la maladie - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. La forme bubonique est moins dangereuse.

Avec AFP

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