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Ryad rejette le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem


Le roi d'Arabie Saoudite Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud à Dhahran, le 15 avril 2018 (Courtesy of Saudi Royal Court/Handout via Reuters)
Le roi d'Arabie Saoudite Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud à Dhahran, le 15 avril 2018 (Courtesy of Saudi Royal Court/Handout via Reuters)

Le Conseil des ministres en Arabie saoudite, réuni sous la présidence du roi Salmane, a rejeté le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem, selon l'agence officielle SPA.

"Cette démarche constitue un acte d'une grande partialité contre les droits des Palestiniens qui ont été garantis par les résolutions internationales", a écrit l'agence en reprenant un communiqué du Conseil des ministres.

"Le gouvernement d'Arabie saoudite a déjà mis en garde contre les graves conséquences qui pourraient découler d'une telle démarche injustifiée qui constitue une provocation vis-à-vis des sentiments des musulmans", a ajouté SPA.

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Le Conseil des ministres a en outre réitéré la condamnation par Ryad des tirs israéliens qui ont fait des dizaines de tués à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, déjà exprimée lundi par un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Il a appelé la communauté internationale à agir pour "mettre fin aux violences et protéger le peuple palestinien frère".

Le Conseil des ministres a aussi renouvelé le soutien de l'Arabie saoudite à la récente décision du président américain Donald Trump de retirer son pays de l'accord sur le nucléaire iranien et de rétablir les sanctions américaines contre Téhéran.

>> Lire aussi : Au moins 52 Palestiniens tués le jour de l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem

Il a affirmé que l'Iran avait profité, depuis la signature de l'accord en 2015, de la levée des sanctions et des gains économiques qui en ont découlé pour "poursuivre ses actions de déstabilisation" au Moyen-Orient.

L'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier 2017 a marqué le début d'une convergence stratégique contre l'Iran entre les Etats-Unis, Israël et l'Arabie saoudite, selon des experts.

Avec AFP

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