Dès l’instauration de cette date butoir de février 2015, les Centrafricains avaient été sceptiques. L’annonce faite lundi n’a fait que confirmer ce que beaucoup pensent depuis des mois : impossible d’organiser le scrutin à cette date.
Selon Dieudonné Kombo-Yaya, président de l’Autorité nationale des élections, le délai fixé est intenable.
A Bangui, par ailleurs, l’organisation internationale pour les migrations a rapatrié plus de 200 ex-combattants Séléka originaires du nord. Ces éléments étaient cantonnés au camp militaire RDOT à la sortie nord de la capitale.
Autre annonce importante : la Seleka a exclu pour haute trahison les trois ministres censés la représenter au sein du gouvernement.
Le numéro deux de l’ex-rébellion, Nouredine Adam, estime dans un communiqué que les trois n'ont pas été choisis par le mouvement. Après leur avoir demandé de démissionner, Nouredine Adam annonce, par conséquent, leur exclusion.