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Remaniement du gouvernement au Burkina


Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, à Ouagadougou, le 28 novembre 2017.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, à Ouagadougou, le 28 novembre 2017.

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a procédé mercredi à un remaniement du gouvernement, marqué par l'entrée de neuf ministres et la création d'un ministère de l'intégration africaine.

Selon le décret présidentiel, Simon Compaoré, qui était contesté par la société civile, devient ministre d'État auprès de la présidence du Faso, cédant le portefeuille de la Sécurité à Clement Sawadogo.

Le Premier ministre Paul Kaba Thieba, qui était également contesté, reste en poste.

Deux figures de la société civile, Seyni Ouédraogo et Harouna Kaboré, font leur entrée dans le gouvernement en occupant respectivement le ministère de la Fonction publique et du travail et celui du Commerce et de l'industrie.

Abdoul Karim Sango, un autre acteur de la société civile, devient ministre de Culture, des arts et du tourisme, en remplacement de Youssouf Sawadogo qui y est resté quatre mois.

Le ministère de l'Energie change également de main et échoit à Béchir Ismaël Ouédraogo, précédemment député, tout comme Laurence Ilboudo qui occupe désormais le portefeuille de la Femme et de l'action sociale.

Stanislas Ouaro devient quant à lui ministre de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, tandis que Vincent Dabilgou occupe désormais le ministère des Transports.

>> Lire aussi : Remaniement au sommet de la hiérarchie militaire au Burkina

Un nouveau ministère de l'intégration africaine et des burkinabè de l'extérieur a été créé et est occupé par Paul Robert Tiendrebéogo.

Le gouvernement burkinabè compte désormais 33 portefeuilles contre 32 dans le précédent et reste constitué essentiellement par des personnalités proches du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti au pouvoir.

La présidence n'a pas commenté les raisons du remaniement mais la société civile demandait le départ du ministre de la Sécurité Simon Compaoré, auquel elle reprochait son incapacité à endiguer les attaques jihadistes récurrentes à la frontière malienne, ainsi que l'attentat de Ouagadougou en août 2017 (19 morts).

Avec AFP

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