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RDC : campagne pour la libération de jeunes militants pro-démocratie toujours détenus


Un jeune congolais arrêté lors des manifestations contre la modification de la loi électorale du 19 janvier 2015 à Kinshasa, RDC.
Un jeune congolais arrêté lors des manifestations contre la modification de la loi électorale du 19 janvier 2015 à Kinshasa, RDC.

Les défenseurs de droits de l’homme congolais se disent solidaires de la campagne lancée par Amnesty International pour la libération d’une trentaine de jeunes Congolais.

Les jeunes militants pro-démocratie sont en détention dans un lieu secret depuis deux semaines.

Joint par VOA Afrique, Me Georges Kapiamba a indiqué qu’Amnesty International dénonce la détention arbitraire et au secret, prolongée, de ces militants de la démocratie.

"La détention au secret constitue une des formes de torture au regard de la convention des Nations Unies contre la pratique de la torture et des traitements inhumains", a souligné Me Kapiamba, president de l’Association congolaise pour l'accès à la justice depuis Kinshasa,

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Amnesty International a initié une pétition qu’elle appelle à signer. L'ONG demande notamment à ses membres et sympathisants du monde entier, ainsi qu’aux autres citoyens d’écrire aux autorités congolaises et envoyer des messages de solidarité aux détenus sur Twitter.

Les jeunes militants congolais pro-démocratie sont maintenus en détention alors que leurs collègues sénégalais et burkinabés, avec qui ils avaient été arrêtés le 15 mars dernier lors d’une conférence à Kinshasa, ont été relâchées été expulsés trois jours plus tard.

Leurs collègues Fadel Barro, Aliou Sane et Malal Talla, du collectif sénégalais Y’en a marre, et Ouedraogo Sibiri, du collectif burkinabé Balai citoyen s’étaient rendus à Kinshasa pour des ateliers de formation visant à aider les jeunes congolais à se prendre en charge et de jouir des libertés d'expression, d'association et de réunion pacifique.

Un diplomate américain et des journalistes étrangers arrêtés aux côtés des jeunes militants ont été libérés le jour même. Le 18 mars, le porte-parole du gouvernement congolais a tenu une conférence de presse lors de laquelle il a indiqué que les militants étrangers seraient expulsés. Le même jour, un journaliste congolais a été relâché.

Amnesty International croit savoir qu'au moins cinq jeunes défenseurs des droits humains sont toujours derrière les barreaux. Ils figurent parmi la trentaine de personnes arrêtées à la conférence de presse organisée au centre culturel Eloko ya Makasi, dans la commune de Masina (Kinshasa), par des mouvements de jeunes Congolais : Jeunesse pour une nouvelle société (JNS), Forum national de la jeunesse pour l’excellence (FNJE) et Lutte pour le changement (LUCHA).

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