La présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a prêté serment jeudi, à Bangui, sur fond de violence. Des témoins ont, en effet, signalé des scènes de pillage dans la capitale centrafricaine.
Le journaliste Nick Long, qui se trouve sur place, a dit à la VOA que des milliers de personnes ont mis à sac des maisons au PK13, une banlieue peuplée en majorité de musulmans. Des soldats rwandais de la force africaine de maintien de la paix ont dispersé les pillards, mais ces derniers ont recommencé lorsque ces militaires sont partis assurer la sécurité à la cérémonie de prestation de serment.
Mme Samba-Panza dirigera le pays jusqu’à l’organisation des élections l’année prochaine. Avant sa prestation de serment, elle avait appelé au calme. Ancien maire de Bangui, elle face à un défi monumental après plus d’un an d’instabilité et d’affrontements interconfessionnels.
Les Nations Unies estiment que la violence en RCA a fait des milliers de morts et près d’un million de déplacés, dont 500 000 rien qu’à Bangui.
Les troupes françaises et africaines patrouillant les rues de la capitale centrafricaine n’ont pas été, jusqu’ici, en mesure de mettre un terme aux affrontements.
Aux nombreuses exactions des ex-rebelles Séléka ont répondu des attaques de représailles des miliciens anti-balaka.
La RCA a sombré dans le chaos lorsque les rebelles Séléka ont renversé le président François Bozizé en mars dernier. Son successeur intérimaire, Michel Djotodia, a démissionné le 10 janvier sous la pression des leaders régionaux pour avoir été incapable de ramener le calme en RCA.
Le journaliste Nick Long, qui se trouve sur place, a dit à la VOA que des milliers de personnes ont mis à sac des maisons au PK13, une banlieue peuplée en majorité de musulmans. Des soldats rwandais de la force africaine de maintien de la paix ont dispersé les pillards, mais ces derniers ont recommencé lorsque ces militaires sont partis assurer la sécurité à la cérémonie de prestation de serment.
Mme Samba-Panza dirigera le pays jusqu’à l’organisation des élections l’année prochaine. Avant sa prestation de serment, elle avait appelé au calme. Ancien maire de Bangui, elle face à un défi monumental après plus d’un an d’instabilité et d’affrontements interconfessionnels.
Les Nations Unies estiment que la violence en RCA a fait des milliers de morts et près d’un million de déplacés, dont 500 000 rien qu’à Bangui.
Les troupes françaises et africaines patrouillant les rues de la capitale centrafricaine n’ont pas été, jusqu’ici, en mesure de mettre un terme aux affrontements.
Aux nombreuses exactions des ex-rebelles Séléka ont répondu des attaques de représailles des miliciens anti-balaka.
La RCA a sombré dans le chaos lorsque les rebelles Séléka ont renversé le président François Bozizé en mars dernier. Son successeur intérimaire, Michel Djotodia, a démissionné le 10 janvier sous la pression des leaders régionaux pour avoir été incapable de ramener le calme en RCA.