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Obama s'explique à nouveau sur la réforme de l'assurance santé


Le président Barack Obama se dit prêt à travailler avec le Congrès – parlementaires républicains et démocrates - pour améliorer le système
Le président Barack Obama se dit prêt à travailler avec le Congrès – parlementaires républicains et démocrates - pour améliorer le système
Le président Barack Obama a tenté de s’expliquer jeudi sur les difficultés techniques que rencontre le site de l’Obamacare, depuis son lancement le 1er octobre dernier.
D’autant que selon des chiffres publiés par l’administration, moins de 27.000 personnes auraient souscrit des polices d’assurance, le mois dernier, dans les 36 Etats qui dépendent de ce site fédéral. Une grande déception pour les défenseurs de la réforme de l’assurance santé, programme phare de l’administration.

Ajoutés aux 79.000 qui ont acheté une police d’assurance dans les autres Etats utilisant leurs propres sites, cela fait un total d’un peu plus 106.000. Malgré tout, très en deçà des espoirs de l’administration : soit un-cinquième des 500.000 sur lesquels elle misait pour le premier mois de l’Obamacare.

Pour rappel, l’administration Obama s’était fixé comme objectif quelque sept millions d’assurés avant mars 2014, date d’expiration de la période pendant laquelle les Américains sont censés acheter une assurance ou confirmer celles qu’ils ont.
Commentant les chiffres publiés mercredi par la Maison Blanche, à l’occasion d’un point de presse, M. Obama n’a pas caché sa déception, tout en se disant optimiste.

« Est-ce là un nombre aussi élevé que nous le souhaiterions ? Absolument pas, mais cela signifie que les gens veulent des soins de santé abordables. Les problèmes du site Internet ont empêché trop d’Américains de remplir les formalités d’inscription ; c’est de notre faute, pas de la leur. Mais il est clair qu’il y a une réelle demande pour une assurance-santé abordable et de qualité », a déclaré M. Obama.

Le président se refuse, par ailleurs, à revenir en arrière, ou à suivre ceux qui préconisent un moratoire ou un délai dans l’application de la loi.
« Je n’accepterai pas de propositions qui ne sont qu’une autre tentative flagrante de compromettre ou d’abroger la loi sur l’assurance-maladie, et nous ramener à un système qui ne marche pas », a-t-il dit.

Le chef de l’exécutif américain a, de nouveau, exprimé ses regrets pour ceux qui ont été informés de l’annulation de leurs polices d’assurance, contrairement à ce qu’il avait lui-même promis. Il a offert des suggestions pour corriger le problème, tout en répétant qu’il est prêt à travailler de concert avec le Congrès – parlementaires républicains et démocrates - pour améliorer le système.
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