C’est mardi que doivent se terminer les opérations de combat des soldats américains en Irak. Mettre fin à la présence américaine en Irak était une promesse de campagne du candidat Barack Obama.
Les effectifs de l’armée américaine en Irak sont maintenant passés sous la barre des 50 000 soldats. Ils doivent former les soldats irakiens et lutter contre le terrorisme et d’ici à la fin 2011, toutes les troupes américaines devraient quitter le pays.
Demain soir, le président Obama s’adressera aux Américains, mais son discours sera très suivi par les Irakiens. Selon Manal Omar, directrice des études irakiennes à l’Institut de paix des Etats-Unis, « l’une des choses les plus importantes de ce discours du président Obama sera qu’il nous dise à quoi va ressembler la nouvelle relation entre les Etats-Unis et l’Iraq. La plus grande question qui vient à l’esprit des Irakiens : quelle sera cette nouvelle relation et quel engagement y aura-t-il derrière les mots de « surge » en termes de force civile ? »
Mercredi, Washington doit accueillir le début des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, les premières en vingt mois. Les deux parties se donnent un délai d’une année de discussions directes pour tenter régler toutes les questions liées au « statut final ».
George Mitchell, l’émissaire américain, a dû faire la navette pendant plusieurs mois. « Je crois que les deux leaders eux-mêmes, le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu sont sérieux et sincères et croient que cela peut être fait et nous ferons tout ce qui est humainement possible pour les aider à le réaliser. »
Les obstacles sont nombreux sur le chemin d’un Etat palestinien vivant côte à côte avec Israël. Mahmoud Abbas a menacé récemment de se retirer des discussions si l’Etat hébreu ne prolonge pas le gel de l’expansion des colonies juives en Cisjordanie. Ce moratoire expire le 26 septembre et Benjamin Netanyahu n’a pas encore annoncé sa décision.