Les Nations Unies (Onu) ont lancé lundi un plan d’urgence de 3 ans pour assister des millions de personnes dans neuf pays de la région du Sahel. Le programme nécessitera un montant initial de 2 milliards de dollars, a indiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Les pays concernés sont le Burkina Faso, Cameroun, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad.
Selon l'Onu, quelques vingt millions de personnes sont actuellement vulnérables à l'insécurité alimentaire dans le Sahel et 2,5 millions d'entre elles ont urgemment besoin d'une assistance alimentaire vitale. On estime que cinq millions d'enfants de moins de cinq ans pourraient souffrir de malnutrition en 2014, et quelques 1,5 million d'entre eux seront atteints de malnutrition aigüe. La violence et l'insécurité ont fait 1,2 million déplacés et réfugiés, rappelle l'Onu dans un communiqué.
Pour mettre en oeuvre ce programme d'aide au Sahel, les agences onusiennes entendent coopérer entre elles, ainsi qu'avec les organisations de la société civiles, le secteur privé, et les gouvernements.
"Nous considérons que c'est notre responsabilité", a déclaré Rodrigue Vinet, responsable des opérations d'Urgence à la FAO. Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), il a noté qu'il faut s'assurer que la sècheresse "ne se transforme pas en crise humanitaire''. Pour se faire, a-t-il poursuivi, il faut s'attaquer aux causes de la vulnérabilité des pays du Sahel et faire en sorte que la prochaine crise soit "moins domageable aux populations".
Les pays concernés sont le Burkina Faso, Cameroun, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad.
Selon l'Onu, quelques vingt millions de personnes sont actuellement vulnérables à l'insécurité alimentaire dans le Sahel et 2,5 millions d'entre elles ont urgemment besoin d'une assistance alimentaire vitale. On estime que cinq millions d'enfants de moins de cinq ans pourraient souffrir de malnutrition en 2014, et quelques 1,5 million d'entre eux seront atteints de malnutrition aigüe. La violence et l'insécurité ont fait 1,2 million déplacés et réfugiés, rappelle l'Onu dans un communiqué.
Pour mettre en oeuvre ce programme d'aide au Sahel, les agences onusiennes entendent coopérer entre elles, ainsi qu'avec les organisations de la société civiles, le secteur privé, et les gouvernements.
"Nous considérons que c'est notre responsabilité", a déclaré Rodrigue Vinet, responsable des opérations d'Urgence à la FAO. Dans une interview avec la Voix de l'Amérique (VOA), il a noté qu'il faut s'assurer que la sècheresse "ne se transforme pas en crise humanitaire''. Pour se faire, a-t-il poursuivi, il faut s'attaquer aux causes de la vulnérabilité des pays du Sahel et faire en sorte que la prochaine crise soit "moins domageable aux populations".