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L’économie « du partage » pèse déjà 26 milliards de dollars


Uber est l'un des pionniers de l'économie du partage aux Etats-Unis (Reuters)
Uber est l'un des pionniers de l'économie du partage aux Etats-Unis (Reuters)

Qu’il s’agisse de voitures, appartements, robes de soirée, ou même de planches à voile, les jeunes Américains renoncent de plus en plus à acheter. Ce n’est pas seulement que leur pouvoir d’achat diminue, du fait que les salaires stagnent. C’est également que grâce à Internet, une économie de partage a vu le jour aux Etats-Unis. Elle brasserait déjà 26 milliards de dollars par an.

Citons tout d’abord le cas de RelayRides, qui aide les propriétaires de voitures à profiter de leur investissement lorsqu’ils ne roulent pas, et qui a déjà enregistré plus d’un milliard de voitures à travers le monde. L’un de ses clients, Anas Kasawat, a prêté sa voiture le mois dernier, ce qui lui a permis d’empocher plus de 1.000 dollars.

« Je me suis toujours demandé, pourquoi ne pas louer ma voiture? Mais c’était difficile de trouver une assurance, et personne ne voulait s’en mêler. Donc, RelayRides est finalement l’option parfaite », explique M. Kasawat.
Néanmoins, mis à part les questions d’assurance, la sécurité reste une préoccupation. Uber, le service de taxis informels, a été récemment critiqué pour sa légèreté, face aux accidents et vols. Mais RelayRide semble très bien couvert de ce côté-là.

Pourquoi cet engouement pour partager ? Le PDG de RelayRides, André Haddad, explique.

« Je pense que beaucoup de gens sont sensibles à leur empreinte. Leur empreinte sur la société, l’environnement, et quand vous pensez à toutes les voitures disponibles qui pourraient être mieux utilisées et qu’on a guère besoin de plus de voitures, c'est aussi une grande motivation pour beaucoup de nos utilisateurs qui inscrivent leurs voitures sur RelayRides ».

Qu’en est-il d’autres objets usuel. Daryn Swanson loue sa bicyclette sur « Spinlister ».

« J’aime l’idée de partager mes affaires » déclare le jeune homme. « J’ai 3 ou 4 bicyclettes, et je ne les utilise pas toutes en même temps. Donc, j’ai pensé que ce serait une bonne façon de rencontrer des gens, et de partager ce que j’ai ».

Mais en cas de problème, que faire ? Et bien il y a eu un cas ou M. Swanson n’a pas récupéré son vélo à temps « Spinlister a été très bien. Ils m’ont donné un credit, et ils m’ont aidé – immédiatement », dit-il.

Même si elle pèse déjà 26 milliards de dollars par an, l’économie de partage en est à ses balbutiements. A preuve un récent sondage montrant que seulement 4 % des Américains utilisent les services de partage. Mais de l’avis des analystes, le secteur reste très prometteur.

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