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Le patron du FBI défend le programme de surveillance électronique


Robert Mueller affirme que le programme de surveillance électronique a permis de mieux protéger les Américains
Robert Mueller affirme que le programme de surveillance électronique a permis de mieux protéger les Américains
Le directeur du FBI, la police fédérale, a défendu jeudi le programme d’écoutes du gouvernement américain. S'adressant aux membres de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Robert Mueller a défendu le programme de surveillance électronique de l’administration américaine, faisant valoir qu’il a permis d’identifier des personnes qui cherchaient à nuire aux Américains.

Par ailleurs, M. Mueller a confirmé qu’une enquête pénale a été ouverte contre Edward Snowden, le jeune homme à l’origine des fuites sur ce vaste programme de surveillance.

Entre-temps, les média chinois ne se sont pas privés de reprendre les propos de M. Snowden, ancien consultant à l'Agence nationale de sécurité (NSA), qui a affirmé que le gouvernement américain espionne depuis des années les systèmes informatiques chinois.

Néanmoins, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a été plus prudente. Mme Hua Chunying a refusé de commenter spécifiquement les déclarations de M. Snowden, mais elle a rappelé aux journalistes que la Chine est aussi victime de cyber-attaques. Pékin milite pour la cyber-sécurité et entend coopérer pour maintenir la paix, a-t-elle ajouté, en précisant que la Chine recherchera un dialogue constructif avec la communauté internationale sur la cyber-sécurité.

Les révélations de M. Snowden sont intervenues juste après la tenue en Californie d’un sommet informel entre le président Barack Obama et son homologue chinois, Xi Jinping, au cours duquel les deux chef d’Etat ont abordé la question de la cyber-sécurité.

M. Snowden affirme que les États-Unis ont lancé des attaques cybernétiques contre Hong Kong et la Chine depuis 2009, pénétrant dans les réseaux informatiques des universités, des entreprises, des responsables gouvernementaux et ceux de Chinois installés à Hong Kong ainsi que dans le reste de la Chine.

Le sort du jeune consultant de 29 ans reste incertain, certains réclamant son extradition aux Etats-Unis. En 1998, un accord d'extradition est certes entré en vigueur entre Washington et Hong Kong, mais on ignore si les autorités américaines comptent y avoir recours pour tenter de traduire en justice M. Snowden. Ce dernier a quitté son hôtel et on ignore où il se trouve.
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