Les agriculteurs et entreprises agricoles africains pourraient créer un marché alimentaire de mille milliards de dollars d'ici à 2030, affirme la Banque mondiale.
Dans un nouveau rapport présenté lundi, et intitulé « Croissance en Afrique : Libérer le potentiel agro-alimentaire », la Banque mondiale souligne que les systèmes alimentaires africains, actuellement estimés à 313 milliards de dollars par an, pourraient tripler si les acteurs repensaient radicalement leurs politiques et leur soutien à l'agriculture, aux agriculteurs et aux entreprises agricoles.
Le secteur agricole pourrait être « un catalyseur pour mettre fin à la pauvreté », a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale chargé de la région africaine.
Pour M. Gaiv Tata, directeur chargé du secteur privé à la Banque mondiale, le secteur agricole en Afrique – non seulement l’agriculture mais l’agro-business - souffre de plusieurs handicaps, alors même qu’il représente près de 50 % de l’activité économique africaine.
« L'agriculture est le secteur en Afrique qui crée le plus d'emplois, qui offre le plus grand potentiel de réduction de la pauvreté ainsi que le potentiel d'amélioration de la nutrition des Africains » explique M. Tata. « C’est donc de toute évidence un secteur très important et essentiel qui peut se développer ».
Parmi les défis qui restent à relever, ajoute le directeur de la Banque mondiale chargé du secteur privé : le manque de compétitivité.
« Le plus grand défi à la croissance de l'agriculture en Afrique est le manque de compétitivité de l'agriculture africaine. Et la meilleure façon de l’évoquer est de rappeler qu’aujourd’hui, environ 25 milliards de dollars de denrées alimentaires sont importées chaque année en Afrique » souligne M. Tata. Le potentiel en terres, en eau, en main d’œuvre du continent reste insuffisamment exploité.
Le rapport de la Banque mondiale met également en garde sur les acquisitions de terres qui peuvent constituer une menace pour les moyens de subsistance des agriculteurs. « En ce qui concerne la terre, il est évidemment très important que les principes pour l'acquisition responsable des terres soient suivis » déclare M. Tata.
Parmi les principaux obstacles à l’essor de l’agriculture : les carences des infrastructures, des politiques publiques « erratiques », l’accès à la terre, des coûts de transports élevés, le manque d’accès aux technologies, à l’information, à la formation et aux services financiers, ajoute le haut responsable de la Banque mondiale.
Dans un nouveau rapport présenté lundi, et intitulé « Croissance en Afrique : Libérer le potentiel agro-alimentaire », la Banque mondiale souligne que les systèmes alimentaires africains, actuellement estimés à 313 milliards de dollars par an, pourraient tripler si les acteurs repensaient radicalement leurs politiques et leur soutien à l'agriculture, aux agriculteurs et aux entreprises agricoles.
Le secteur agricole pourrait être « un catalyseur pour mettre fin à la pauvreté », a déclaré Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale chargé de la région africaine.
Pour M. Gaiv Tata, directeur chargé du secteur privé à la Banque mondiale, le secteur agricole en Afrique – non seulement l’agriculture mais l’agro-business - souffre de plusieurs handicaps, alors même qu’il représente près de 50 % de l’activité économique africaine.
« L'agriculture est le secteur en Afrique qui crée le plus d'emplois, qui offre le plus grand potentiel de réduction de la pauvreté ainsi que le potentiel d'amélioration de la nutrition des Africains » explique M. Tata. « C’est donc de toute évidence un secteur très important et essentiel qui peut se développer ».
Parmi les défis qui restent à relever, ajoute le directeur de la Banque mondiale chargé du secteur privé : le manque de compétitivité.
« Le plus grand défi à la croissance de l'agriculture en Afrique est le manque de compétitivité de l'agriculture africaine. Et la meilleure façon de l’évoquer est de rappeler qu’aujourd’hui, environ 25 milliards de dollars de denrées alimentaires sont importées chaque année en Afrique » souligne M. Tata. Le potentiel en terres, en eau, en main d’œuvre du continent reste insuffisamment exploité.
Le rapport de la Banque mondiale met également en garde sur les acquisitions de terres qui peuvent constituer une menace pour les moyens de subsistance des agriculteurs. « En ce qui concerne la terre, il est évidemment très important que les principes pour l'acquisition responsable des terres soient suivis » déclare M. Tata.
Parmi les principaux obstacles à l’essor de l’agriculture : les carences des infrastructures, des politiques publiques « erratiques », l’accès à la terre, des coûts de transports élevés, le manque d’accès aux technologies, à l’information, à la formation et aux services financiers, ajoute le haut responsable de la Banque mondiale.