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Le député néerlandais Wilders refuse de se présenter à son procès pour incitation à la haine


La devanture de magasin de Ashers Baking Company à Belfast, Irlande du Nord, 26 mars 2015
La devanture de magasin de Ashers Baking Company à Belfast, Irlande du Nord, 26 mars 2015

Le député néerlandais anti-islam Geert Wilders, accusé d'incitation à la haine pour avoir promis "moins de Marocains" dans son pays, a déclaré vendredi qu'il ne se présenterait pas devant les juges à l'ouverture de son procès, qu'il a qualifié de "parodie".

Le député néerlandais anti-islam Geert Wilders, accusé d'incitation à la haine pour avoir promis "moins de Marocains" dans son pays, a déclaré vendredi qu'il ne se présenterait pas devant les juges à l'ouverture de son procès, qu'il a qualifié de "parodie".

"C'est mon droit et mon devoir en tant qu'homme politique de parler des problèmes de notre pays", a-t-il affirmé dans un communiqué, répétant que son procès était "politique".

Le procès, qui doit s'ouvrir lundi, porte sur des propos tenus lors d'une soirée après les élections municipales de mars 2014 à La Haye. Le député à la chevelure peroxydée avait alors demandé à ses militants s'ils voulaient "plus ou moins de Marocains dans [leur] ville et aux Pays-Bas".

Face à une foule scandant "Moins! Moins! Moins!", l'homme politique avait répondu dans un sourire: "nous allons nous en charger."

Il s'agit du second procès pour Geert Wilders, qui avait été acquitté après des poursuites similaires en 2011.

"C'est un procès politique auquel je refuse de coopérer", a ajouté le député controversé, qui sera représenté par son avocat Geert-Jan Knoops.

"C'est une parodie de justice", a-t-il ajouté, en affirmant que "43% des Néerlandais veulent moins de Marocains".

"Non parce qu'ils méprisent tous les Marocains ou veulent qu'ils partent du pays mais parce qu'ils en ont assez des nuisances et de la terreur causées par tellement de Marocains", a-t-il également assuré.

"Si parler de ceci est punissable, les Pays-Bas ne sont plus une démocratie libre mais une dictature", a également affirmé le député, accusant la justice de "doubles standards" pour n'avoir pas poursuivi d'autres hommes politiques ayant exprimé des opinions tranchées sur les Néerlandais ayant des origines étrangères.

Avec AFP

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