Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Le Congrès américain assouplit la régulation bancaire


Le siège de JPMorgan Chase & Co, l’un des fleurons de la finance américaine à New York, le 21 octobre 2013.
Le siège de JPMorgan Chase & Co, l’un des fleurons de la finance américaine à New York, le 21 octobre 2013.

Le Congrès américain a adopté une loi assouplissant les régulations bancaires mises en place après la crise financière de 2008 pour prévenir un nouveau crash et maîtriser les excès de Wall Street.

La Chambre des représentants a approuvé par une confortable majorité ce texte qui devrait désormais rapidement être signé par le président Donald Trump, un de ses ardents défenseurs.

Avec cette nouvelle loi, des milliers de banques de petite et moyenne tailles ne seront plus soumises à certaines règles de contrôle imposées par la loi Dodd-Frank de 2010. Mais les réglementations clés visant aux Etats-Unis les plus grands établissements restent en place.

>> Lire aussi : La croissance américaine plus soutenue au premier trimestre 2018

"C'est une avancée majeure pour libérer notre économie de l'excès de régulation", s'est réjoui le chef républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan.

L'administration Trump appelait de ses voeux cette nouvelle loi protégeant, selon elle, les banques face à une "régulation excessive". Mais pour ses opposants, dont la cheffe de la majorité démocrate à la Chambre, Nancy Pelosi, elle frappe de plein fouet les protections érigées après la crise de 2008.

>> Lire aussi : Un milliard d'euros d'amende pour la banque Wells Fargo

Elle "menace potentiellement la stabilité de notre système financier et de notre économie", a-t-elle déclaré lors des débats avant l'adoption du texte. "Cette loi nous ramènera à l'époque où l'imprudence débridée de Wall Street a provoqué un effondrement financier historique", s'est-elle encore insurgée.

Le Sénat avait déjà adopté ce texte le 14 mars, dix ans jour pour jour après le crash de la banque Bear Stearns, basée à New York, qui avait donné le coup d'envoi de la crise financière mondiale. Le texte a été approuvé mardi à la Chambre par 258 voix --dont 33 démocrates-- contre 159.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG