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Le bilan des attaques dans le Nord grimpe à 32 morts au Nigeria


Le palais du sultan et président général du Conseil suprême national pour les affaires islamiques du Nigeria (NSCIA), Muhammadu Saad Abubakar, à Sokoto, nord-ouest du Nigeria, le 23 août 2016.
Le palais du sultan et président général du Conseil suprême national pour les affaires islamiques du Nigeria (NSCIA), Muhammadu Saad Abubakar, à Sokoto, nord-ouest du Nigeria, le 23 août 2016.

Le bilan des attaques attribuées à des voleurs de bétail dans le nord-ouest du Nigeria, a grimpé de 26 à 32 morts, a annoncé l'agence nationale de gestion des urgences (Nema).

"Le nombre de morts a augmenté à 32, avec la découverte de six corps supplémentaires par les équipes de secours", a déclaré à l'AFP le coordinateur de la Nema pour l'Etat de Sokoto, Suleiman Kadir.

Des criminels à moto avaient attaqué lundi et mardi plusieurs villages situés à la frontière entre les Etats de Sokoto et de Zamfara, tirant sur des habitants, brûlant des maisons et volant des vaches.

Environ 2.000 personnes sont sans abri à cause des violences, soit deux fois plus qu'annoncé mercredi, a ajouté M. Kadir. Deux femmes ont par ailleurs été enlevées durant les attaques.

Selon la police, cinq villages ont été détruits par les assaillants - deux dans le district de Rabah dans l'Etat de Sokoto et trois dans celui de Zamfara.

>> Lire aussi : 26 morts dans des attaques criminelles dans le nord du Nigeria

Les communautés agricoles et pastorales de Zamfara vivent depuis des années sous la menace constante des voleurs de bétail et des ravisseurs qui brûlent et pillent des villages, et enlèvent des habitants contre rançons.

Par ailleurs, "deux éleveurs et quatre agriculteurs" ont été tués lundi soir dans des affrontements entre éleveurs Peuls et agriculteurs Bachama dans l'Etat d'Adamawa (nord-est), a indiqué un porte-parole de la police de l'Adamawa, Othman Abubakar.

Ces violences ont eu lieu dans les districts de Demsa et de Numan, théâtres ces derniers mois de meurtres ayant entraîné des représailles.

La recrudescence de la violence dans l'ensemble du Nigeria a mis la pression sur le président Muhammadu Buhari qui avait promis d'améliorer la sécurité dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

Avec AFP

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