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La Tanzanie hausse le ton à la suite de critiques américaines


Le président tanzanien John Pombe Magufuli, à droite, salue lors de la cérémonie de commémoration du 56ème anniversaire de l'indépendance du pays à Dodoma le 9 décembre 2017.
Le président tanzanien John Pombe Magufuli, à droite, salue lors de la cérémonie de commémoration du 56ème anniversaire de l'indépendance du pays à Dodoma le 9 décembre 2017.

La Tanzanie est un pays "indépendant" et ne saurait "se laisser intimider", a affirmé samedi le parti au pouvoir, réagissant aux critiques américaines selon lesquelles des élections partielles locales le 12 août avaient été entachées de violences et d'irrégularités.

"Nous ne nous laisserons pas intimider, nous ne pouvons pas être intimidés. Même si notre pays est pauvre, nous ne sommes pas prêts à accepter des ingérences dans notre gouvernance, nous continuerons à nous gouverner nous-mêmes", a déclaré samedi Bashiru Ally, secrétaire général du parti au pouvoir, le CCM, lors d'une réunion publique.

Devant la presse jeudi, le secrétaire général avait déjà dit "espérer que les Etats-Unis d'Amérique et d'autres institutions et pays étrangers respecteront l'indépendance" du pays.

La veille, l'ambassade américaine en Tanzanie avait fait part de la préoccupation des Etats-Unis face au déroulement des élections partielles du 12 août.

"Des rapports crédibles font état de violences électorales et d'irrégularités, incluant le refus par la Commission nationale électorale d'enregistrer des candidats de l'opposition, l'intimidation par la police de membres de partis d'opposition, des arrestations sans mandat d'arrêt et la suppression des droits de rassemblement et de parole à la veille des élections", avait détaillé l'ambassade dans son communiqué.

>> Lire aussi : Les Etats-Unis s'inquiètent de violences lors d'élections partielles en Tanzanie

Les Etats-Unis comptent parmi les principaux bailleurs de fonds de la Tanzanie.

Le président tanzanien John Magufuli, dont le mandat entamé fin 2015 est marqué du sceau de l'intransigeance et de l'autoritarisme selon ses détracteurs, a affirmé le mois dernier que le CCM resterait "au pouvoir à jamais".

Avec AFP

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