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La démence, souci croissant des responsables de santé publique


Une malade victime de la maladie d'Alzheimer (Reuters)
Une malade victime de la maladie d'Alzheimer (Reuters)

Traiter la démence est épuisant, non seulement pour les familles, mais pour les victimes de la maladie; c'est également très couteux pour les budgets publics.

Le phénomène du vieillissement de la population continue de s'étendre aux Etats-Unis, où des millions de baby-boomers – la tranche d’âge née entre 1945 et 1975 - ont atteint l'âge de 65 ans. Ce qui suscite des craintes pour le budget santé du gouvernement, car les taux de démence devraient considérablement augmenter.

La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C'est la forme la plus fréquente de démence chez l'être humain. En août 2014, elle aurait poussé l’acteur Robin Williams à se suicider. Selon ses proches, Williams souffrait des maladies de Parkinson et d'Alzheimer et d'une paranoïa croissante.

D’où l’intérêt porté à tout traitement susceptible de bloquer ou ralentir la démence, dont souffrent déjà quelques 47 millions de personnes à travers le monde. Et justement, un nouveau rapport montre que la vitamine D est particulièrement bénéfique contre la maladie.

Traiter la démence est épuisant, non seulement pour les familles, mais pour les victimes de la maladie.

“Le pire pour moi, c’était de me perdre lorsque je conduisais. Ce n’est pas que j’oubliais où j’allais. C’est que j’ignorais où je me trouvais”, explique Chris Roberts, qui souffre de démence.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 60 pour cent des personnes victimes de démence vivent dans des pays où l’on manqué de ressources pour les encadrer.

L’étude menée aux Etats-Unis a cherché à établir un lien entre le niveau de vitamine D dans le sang de personnes âgées, et leurs capacités cognitives. Parmi les chercheurs : le Dr. Joshua Miller de l’université Rutgers. “Certains des sujets souffraient carrément de démence. D’autres de déficience cognitive légère, et certains avaient ce que nous appellerions une fonction cognitive normale », dit-il.

Environ 60 pour cent des sujets souffraient de carences en vitamine D. “Ceux qui souffraient de démence avaient également davantage de carences en vitamin D que ceux toujours dotes de fonctions cognitives normales” explique le Dr. Miller.

Mais si la vitamine D semble protéger contre la démence, impossible de déterminer si les suppléments sont vraiment bénéfiques. D’autres études seront appelées à trancher de la question. Entre-temps, ne pas oublier de s’exposer au Soleil une quinzaine de minutes par jour, histoire de faire le plein de vitamine D. L’étude est parue dans la revue JAMA Neurology.

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