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L'opposition nigérienne dément être l'origine des violences de dimanche


Lors de la manifestation des protestants anti-loi de Finances à Niamey, Niger, le 29 octobre 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)
Lors de la manifestation des protestants anti-loi de Finances à Niamey, Niger, le 29 octobre 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)

Le Mouvement démocratique nigérien (Moden), le parti de l'ex-Premier ministre et opposant Hama Amadou, a démenti lundi être à l'origine des violences qui ont émaillé une manifestation anti-gouvernementale dimanche à Niamey.

"Nous avons organisé et participé à des manifestations publiques et politiques, jamais notre parti ne s'est livré à de la violence", a affirmé Maman Sani Malam, le secrétaire général du Moden lors d'une conférence de presse.

Vingt-trois policiers ont été blessés et quatorze véhicules - dont dix de la police - ont été détruits dimanche à Niamey, selon le bilan du ministre de l'Intérieur Mohamed Bazoum, par des manifestants qui protestaient contre la loi de finances 2018 qu'ils jugent "antisociale".

Heurts entre policiers et manifestants au Niger (vidéo)
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Dimanche soir M. Bazoum a accusé à la télévision publique le Moden d'être derrière la manifestation et d'être "tenté" par le modèle "insurrectionnel au Burkina Faso" pour "accéder au pouvoir".

"Des militants identifiés" comme ceux du Moden, basés aux Etats-Unis et enEurope, ont "encouragé en direct sur les réseaux sociaux", des manifestants "à résister, ne pas battre en retraite et à entrer dans l'Assemblée nationale pour la brûler", a affirmé M. Bazoum, qui est également le président du parti au pouvoir.

"Nous voulons dire au ministre que le Moden ne se voile pas le visage (...) lorsqu'on a quelque chose à faire, on le fait", a répondu M. Maman Malam Sani. Les responsables du Moden "sont profondément choqués de cette stigmatisation", s'est-il insurgé.

Avec AFP

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