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Grèce: Syriza accroît son avance sur les conservateurs


Alexis Tsipras, leader du parti Syriza (Reuters)
Alexis Tsipras, leader du parti Syriza (Reuters)

Une victoire de Syriza, qui dit vouloir rester dans la zone euro, pourrait entraîner une confrontation entre la Grèce et ses créanciers internationaux.

ATHENES (Reuters) - Le parti de gauche anti-austérité Syriza accroît sensiblement son avance sur les conservateurs au pouvoir, en vue des élections législatives de dimanche en Grèce, selon trois différents sondages.

A en croire les données publiées lundi par l'institut Alco, l'avance de Syriza est désormais de 4,6 points, alors que dans le précédent sondage d'Alco, publié le 14 janvier, elle était de 3,5 points.

Syriza, qui entend renégocier le plan d'aide international à la Grèce et effacer une partie de sa dette publique, est crédité de 33,1% d'intentions de vote contre 28,5% pour la Nouvelle démocratie (ND) du Premier ministre Antonis Samaras.

Alco estime que le parti dirigé par Alexis Tsipras pourrait s'octroyer 147 sièges au Parlement qui en compte 300.

En vertu du code électoral grec, le parti qui arrive en tête obtient un bonus de 50 sièges afin de pouvoir plus facilement former un gouvernement.

Selon une autre étude d'opinion, réalisée par l'université de Macédoine pour la chaîne de télévision SKAI, Syriza récolterait 33,5% des voix, augmentant son avance de deux points par rapport à un sondage précédent, contre 27% pour ND, qui ne bouge pas.

Un troisième sondage, mené par GPO pour la chaîne de télévision Mega, montre que l'avance de Syriza sur la Nouvelle démocratie est désormais de quatre points, à 30,4% contre 26,4%, contre 3,2 points lors d'une étude réalisée il y a près de deux semaines.

Pour que la sa victoire soit franche, le parti arrivé en tête doit, de manière générale, recevoir entre 36% et 40% des votes, même si ce total peut être relativisé par le nombre de voix capté par des partis ayant échoué à atteindre le seuil nécessaire de 3% pour entrer au Parlement.

Une victoire de Syriza, qui dit vouloir rester dans la zone euro, pourrait entraîner une confrontation entre la Grèce et ses créanciers internationaux que sont le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union européenne et déclencher une nouvelle crise financière.

L'ancien Premier ministre grec George Papandréou, qui a quitté le Parti socialiste (Pasok) il y a trois semaines pour former un nouveau mouvement au centre gauche, se dit ouvert à une alliance avec Syriza.

Les trois sondages d'opinion suggèrent que le parti centriste Potami (Rivière) pourrait détenir la clef du pouvoir en cas d'absence de majorité claire au Parlement, la nouvelle formation fondée par l'ancien journaliste de télévision Stavros Theodorakis arrivant en troisième position.

Dans une des études d'opinion, il est toutefois au coude à coude avec le parti d'extrême-droite Aube dorée.

Le PASOK, partenaire de coalition de Nouvelle démocratie, est à 4,5% des intentions de vote, selon le sondage réalisé par l'université de Macédoine.

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